EN KIT MAIS PAS EN TOC
L’économie circulaire peut concerner tout type de produits high-tech. La preuve, avec cette gamme de casques réparables, évolutifs et accessibles via un système de location mensuelle ou annuelle. Selon l’entreprise néerlandaise Gerrard Street, à l’origine de cette initiative, la filière traditionnelle de vente de casques génère chaque année 15 000 tonnes de déchets.
POUR LES MÉLOMANES. Le casque Day que nous avons essayé (une version Bluetooth est disponible pour 10 euros par mois) est entièrement démontable sans outils. Il arrive d’ailleurs en kit et cinq minutes (vraiment !) suffisent pour l’assembler. Les composants sont standardisés, donc interchangeables. Commercialisées en France par la société Commown, ces offres de location sont assorties d’une garantie de réparation en cas de panne ou de casse et la résiliation s’opère à tout moment. Le Gerrard Street Day comblera-t-il les mélomanes? La réponse est sans doute. Les basses sont appuyées sans tout écraser, la scène sonore est plutôt large et les canaux gauche-droite, bien séparés. Les aigus ne montent pas à des degrés de précision stratosphériques, mais c’est bien suffisant. Seuls les médiums s’embrouillent parfois un peu. Ça reste très plaisant.
Réparabilité. Qualités sonores
Design un peu brut