ELLE SE PLIE EN 5.0.2 POUR VOUS
La marque californienne Sonos s’attaque enfin à la norme audio Dolby Atmos. Mais pour vraiment en profiter, il faut réunir certaines conditions.
Sept ans après la Playbar, Sonos sort enfin une barre de son grand format pour le home cinéma. Elle se connecte à la télé via une unique prise HDMI de type ARC (Audio Return Chanel) ou eARC (« e » pour enhanced, ou « amélioré ») gérant le son. Mais seul le second permet de gérer un signal Dolby Atmos complet non compressé.
Cette norme multicanale est très en vogue car elle retranscrit des effets spéciaux latéraux et en hauteur. Ainsi, deux des onze haut-parleurs de cette barre sont dirigés vers le plafond pour que s’y réfléchissent des ondes qui simulent le déplacement en 3D d’objets sonores. Problème, l’eARC se démocratise à peine et la plupart des postes datant de 2018 ou antérieur (sauf certains de très haut de gamme) ne l’intègrent pas. De même, beaucoup regretteront que la norme DTS (moins compressée que le Dolby Digital) ne soit pas prise en compte.
DU 5.1.2 AVEC LE CAISSON SUB. Ces avertissements passés, il faut bien admettre que cette barre de son en a sous le capot. Elle occupera sans problème une grande pièce grâce au système d’étalonnage Trueplay, qui optimise les projections et les réflexions sonores en tirant le meilleur parti de la configuration des lieux. Mais il n’est malheureusement accessible qu’à partir d’un iPhone ou d’un iPad. De base, la Sonos Arc fournit un son en 5.0.2 (le «5» correspond aux cinq enceintes latérales, dont deux simulées par des déflecteurs sur les côtés ; le « 0 » à l’absence de caisson de basse ; et le « 2 » au nombre d’enceintes verticales). Elle révélera donc tout son potentiel en lui adjoignant des enceintes satellites (One ou One SL) et un caisson de basse (Sub): le système passe alors en 5.1.2 (et non pas 7.1.2). Mais sachez que le «pack surround» qui inclut ces éléments est vendu 2096 euros! Une petite fortune.
L’ÉCOSYSTÈME SONOS. Heureusement, notre cylindre de plus d’un mètre de large assure déjà pas mal. Les graves – bien que la barre peine à reproduire les infrabasses – sont présents et les voix toujours étonnamment définies. La spatialisation joue aussi son rôle, mais seulement dans une zone sonore se situant devant soi. Autre énorme avantage, vous avez accès à l’écosystème de Sonos, qui propose de nombreux services musicaux de streaming, des webradios et le multiroom (l’appli Sonos S2 gère d’ailleurs des groupes de pièces). Un bon cru, malgré quelques impasses techniques.
La simplicité d’emploi, l’accès à l’écosystème Sonos
Pas de DTS, le prix élevé de l’ensemble home cinéma complet