Lequel des deux ?
Deux casques sans fil Bluetooth à réduction de bruit active et à forte personnalité sonore.
Marshall Monitor II A.N.C versus Kygo Xenon. Deux casques sans fil Bluetooth à réduction de bruit active.
Ajoutant la réduction de bruit active à une recette éprouvée, le nouveau casque de Marshall élimine bien les sons graves ambiants, mais pèche un peu dès qu’il s’agit de couper les voix aiguës. L’abaissement du niveau sonore reste toutefois significatif. Confortable et de belle finition, le Monitor II se plie aussi en boule. Pratique.
Pourquoi se contenter du codec Bluetooth SBC de base? En tout cas, le Monitor II ne manque pas de médiums. Dans un esprit rock, il les met d’ailleurs un peu trop en avant, au risque de les rendre agressifs et fatigants à la longue. Il faudra jouer de l’égaliseur pour corriger le tir.
Avec ses trois boutons discrets et astucieusement disposés (un pour la réduction de bruit, un pour l’assistant vocal et les profils d’égalisation, et le minijoystick doré pour le contrôle de la musique et du volume), ce Marshall s’avère très pratique. La qualité sonore est là, de même que l’autonomie qui pousse jusqu’à une bonne trentaine d’heures.
Quelle dynamique! Le Xenon apporte beaucoup de punch à l’écoute. Le son est percutant, très chargé en basses. Son chant est chaud, en impose, mais sans jamais être agressif. Il a aussi la bonne idée de prendre en charge le codec aptX qui élargit un peu la bande passante du Bluetooth par rapport au codec SBC de base.
Les aigus sont un peu noyés, ce qui peut engendrer une sensation de confusion quand les lignes mélodiques s’entrelacent trop. La qualité de fabrication est aussi inégale: plutôt design dans l’ensemble, le Kygo mêle des matériaux en métal de qualité et des éléments en plastique moyennement finis.
Une bonne surprise que ce Xenon. Même à fort volume – et il peut monter haut – le niveau de distorsion reste maîtrisé. Le confort est tout à fait correct, même si le casque est imposant. On reprochera un rendu global un peu étouffé par des bas médiums envahissants. La réduction de bruit est en revanche nettement en dessous de celle du Marshall.