POURRAIT MIEUX FAIRE
Plus sage que sa déclinaison « Ultra », ce Galaxy Note 20 ne pâtit d’aucune réelle lacune. Seule son autonomie s’avère décevante.
Un peu plus grand que son prédécesseur, bien fini et classieux, le Galaxy Note 20 5G améliore à la marge la recette qui a fait le succès de la série: un smartphone doté d’un large écran pour bien lire ses documents, un design sobre, un appareil photo performant pour un usage professionnel ou personnel, sans oublier le fameux stylet S-Pen pour la prise de note.
ÉCRITURE TRÈS RÉACTIVE. Logé dans le corps du terminal, l’accessoire possède un bouton pour accéder d’un clic aux outils. Petite nouveauté, le temps de latence (décalage entre le geste et la réaction à l’écran) passe de 42 millisecondes pour le Note 10, à 26 sur ce nouveau modèle. En pratique, l’écriture est très réactive. Seuls l’iPad Pro ou le Galaxy Note 20 Ultra font mieux avec 9 ms, soit une quasi-immédiateté.
L’écran de technologie Oled est l’autre atout de cet appareil. Parfaitement plan, il occupe 89% de la façade, autrement dit presque tout l’espace. Le seul regret reste l’absence d’une option de rafraîchissement à 120 Hz. Il faudra se contenter d’un classique 60 fois par seconde et donc, par comparaison, d’un défilement moins fluide des images. De fait, cette limitation a l’avantage de préserver la batterie. Sauf que l’autonomie n’est pas, non plus, le point fort du Note 20. Soumis à nos tests, le téléphone s’éteint après 10h30. De quoi tenir une bonne journée de travail, mais dans la même fourchette de prix un Oneplus 8 Pro ou un Huawei P40 pro font beaucoup mieux avec jusqu’à plus de quatre heures supplémentaires.
Le processeur maison, un Exynos 990, est aussi poussé plus rapidement dans ses retranchements que les Qualcomm SnapDragon qui équipent les concurrents. Si notre candidat s’en sort impeccablement en multitâche et même en jeu vidéo 3D, il peine à contenir l’échauffement, ce qui l’oblige à ralentir temporairement la cadence.
On ne pourra en revanche pas retirer au fabricant coréen son expertise en matière de photo. Avec le capteur principal de 12 Mpixels, les clichés sont excellents et le mode nuit est spectaculaire grâce à une bonne maîtrise du bruit numérique. Il est vrai que la colorimétrie reste perfectible et le traitement d’image force certains contrastes. Mais c’est globalement très bien. Comme le Galaxy S20+, sorti en mars, qui est un peu le modèle « sans stylet », tant les appareils sont finalement proches dans leurs configurations et leurs performances.