Les neurotechnologies
s’appuient sur des connaissances scientifiques
« Il existe plusieurs classes de neurotechnologies.
Les plus simples utilisent l’électroencéphalographie pour enregistrer l’activité électrique du cerveau. En utilisant cette technologie, ainsi que d’autres capteurs, le bandeau Dreem 2 permet de réaliser chez soi une polysomnographie, une mesure habituellement faite dans les hôpitaux pour suivre l’activité du cerveau, le mouvement des yeux et l’activité électrique des muscles pendant le sommeil. Pour prouver l’efficacité de leurs dispositifs, les concepteurs ont même fait l’effort de publier des études dans des revues scientifiques. Celles-ci montrent des concordances entre les mesures de leurs casques et celles des polysomnographes.
D’autres appareils se sont spécialisés dans la relaxation. C’est le cas, par exemple, du casque Melomind (lire p. 48) de la start-up française myBrain Technologies. Mis au point avec l’Institut du cerveau et de la moelle épinière de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, cet équipement propose d’apprendre à se relaxer grâce à la technique du « neurofeedback », définie dans les années 1960 par
Joe Kamiya, un psychologue de l’université de Chicago, aux États-Unis. Il diffuse des sons en fonction du rythme des ondes cérébrales de l’utilisateur pour l’aider à générer celles qui correspondent à un état de détente. D’autres dispositifs, comme le casque Halo Sport (lire p. 48) de l’américain Halo Neuro, stimulent électriquement le cuir chevelu pour booster l’apprentissage moteur des sportifs. Toutefois, on ignore encore les effets à long terme de ces stimulations. »