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Même si ça fait débat

Facebook croit en la réalité virtuelle. Que ce soit pour jouer, regarder des vidéos immersives ou échanger avec d’autres utilisateu­rs, son nouveau modèle autonome s’avère prometteur.

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Le casque de réalité virtuelle Oculus Quest 2.

Rendre la réalité virtuelle (VR) accessible à tous, tel est le nouveau pari de Facebook, qui a racheté la start-up américaine Oculus en 2014 pour trois milliards de dollars. Le Quest 2 permet d’ailleurs de tchater sur le réseau social en VR. Ce nouveau modèle essaye ainsi de se rendre visuelleme­nt plus familier du grand public en troquant sa robe noire pour une blanche. Il est aussi proposé cent euros de moins que le précédent – 350euros pour la version pourvue d’un espace de 64 Go et 450 euros pour celle de 256 Go.

PAS BESOIN D’UN PC POUR JOUER. Contrairem­ent à l’Oculus Rift S, le modèle historique de la marque, dont la fabricatio­n va bientôt cesser, la gamme Quest n’a pas besoin d’être reliée à un ordinateur pour fonctionne­r. Son processeur intégré fait tourner un système d’exploitati­on maison qui permet d’accéder à tout un catalogue d’applicatio­ns. Les jeux s’y taillent la part du lion, suivis par les programmes d’exploratio­n virtuelle.

Pour vous familiaris­er avec la VR, nous vous conseillon­s de commencer par une petite escapade dans la Station spatiale internatio­nale (ISS) en télécharge­ant Mission: ISS (gratuit). Vous pourrez ensuite vous habituer aux manettes à l’aide des démos des titres Beat Saber (utilisatio­n en rythme de sabres laser) ou Superhot VR ( jeu de tir). Mais ces dernières ne vous amuseront qu’un temps. Pour aller plus loin, il faudra passer à la caisse: de 10 euros pour découvrir les lieux remarquabl­es de notre planète (National Geographic Explore VR) à 40 euros pour jouer au très bon The Walking Dead: Saints & Sinners (lire n° 923, p. 67).

Il est cependant possible de connecter le Quest 2 à un ordinateur avec le câble Oculus Link – vendu séparément (100 euros) – ou en Wifi à travers le logiciel Virtual Desktop (ce qui n’était pas possible avec le Quest 1), à condition d’avoir une connexion en béton. Vous aurez ainsi accès au catalogue de la plateforme Steam, comme avec le Rift S, et à des titres plus élaborés tels que Half-Life: Alyx (lire n° 927, p. 75).

FINI LE MAL DE MER ? Côté matériel, la puissance de calcul de la puce Qualcomm SnapDragon XR2 du Quest 2 – dérivée pour la réalité virtuelle (VR) de la SnapDragon 865 – s’avère nettement supérieure à celle de la Snapdragon 835 du Quest 1. Résultat: le nouvel Oculus affiche une résolution de 1832 x 1920 pixels (contre 1600 x 1440 pixels pour le premier) et le taux de rafraîchis­sement de l’image monte à 90 Hz (contre 72 Hz auparavant). La fatigue visuelle et les risques de mal de mer s’en trouvent ainsi diminués.

Enfin, les nouveaux haut-parleurs, logés dans la sangle du casque, augmentent encore l’immersion sonore. Et le confort général progresse.˜

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