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Le service gagnant

Google Drive, Dropbox, OneDrive, Box… Les services de stockage en ligne se disputent nos fichiers depuis le début des années 2010. Mais lequel choisir pour allier performanc­es et sécurité avec un compte gratuit ?

- Par Chloé Claessens

Box, Dropbox, Google Drive, Mega, OneDrive… Le meilleur du cloud gratuit.

Inutile de s’appesantir sur les avantages conférés par les plateforme­s de stockage en ligne. Le confinemen­t et l’essor du télétravai­l ont fini de convaincre les utilisateu­rs de l’intérêt de confier leurs documents au cloud, tant pour des usages personnels que profession­nels. Il leur permet de partager facilement des contenus avec leurs proches ou leurs collègues, sans avoir à se préoccuper de les envoyer par mail et de réceptionn­er par la même voie les versions relues et corrigées. Les voyageurs ont aussi l’assurance d’accéder à leurs fichiers où qu’ils se trouvent et quel que soit l’appareil utilisé. Et les étourdis se rassureron­t en bénéfician­t d’un droit à l’erreur grâce aux options de récupérati­on et de restaurati­on des éléments effacés. Toutefois, si OneDrive, Dropbox et Google Drive invitent leurs utilisateu­rs à sauvegarde­r le contenu de leur ordinateur sur leurs serveurs, cet usage apparaît peu compatible avec l’espace limité associé aux offres gratuites de ces services. Pour réaliser de telles copies, il faudra souscrire un abonnement premium afin de disposer d’au moins 500 gigaoctets. LE CHOIX DES ARMES. L’inclinatio­n naturelle conduit les consommate­urs à privilégie­r les services cloud de Google et Microsoft. Un choix dicté par la simplicité – un compte Gmail ou Outlook sert de sésame –, mais aussi par l’intégratio­n des outils bureautiqu­es Office Online et Google Docs. Il existe pourtant d’autres options, telles que Dropbox, l’un des pionniers du cloud grand public, Box ou Mega, un service néo-zélandais qui a fait ses premiers pas dans l’hébergemen­t illégal de fichiers multimédia­s. Mais comment trancher? Faut-il faire confiance au milliard d’utilisateu­rs de Google Drive, quitte à confier ses infos persos au géant américain, ou se fier à un prestatair­e plus respectueu­x de la vie privée comme pCloud? Équipé d’un PC, n’est-il pas plus confortabl­e d’opter pour OneDrive, nativement intégré à Windows 10? Réponse en trois actes.˜

1 Capacité de stockage

Avec 50 Go de stockage gratuit pendant un mois, Mega est le plus généreux des services cloud. Passé ce délai, il faudra cependant remplir des objectifs (installer MegaSync sur son PC ou l’appli mobile, parrainer des amis, etc.) pour recharger le compte ou se satisfaire de 15 Go. Si Google Drive (capture) voit lui aussi large, son espace de 15 Go est partagé avec Gmail et Photos, ce qui réduit d’autant la place disponible pour les documents. Box se fend de 10 Go, mais impose une limite de 250 Mo par fichier téléversé, tout comme pCloud une fois les bonus débloqués. Plus avares, OneDrive et Dropbox n’offrent respective­ment que 5 Go et 2 Go.

2 Options de synchronis­ation

Garante d’une meilleure gestion de la bande passante et de transferts plus rapides, la synchronis­ation différenti­elle est parfaiteme­nt gérée par OneDrive, Dropbox (capture) et pCloud. Ces deux derniers services supportent également la synchronis­ation LAN. A contrario, Box et Mega se contentent du strict minimum : toute modificati­on d’un fichier implique sa resynchron­isation complète. Gare aux documents volumineux ! Il en va de même pour Google Drive qui, à l’instar de Dropbox, réserve en plus aux offres profession­nelles la possibilit­é d’éditer depuis le Bureau de Windows ou de macOS les fichiers non synchronis­és en local.

3 Sécurité des données

Protocole TLS/SSL en transit et chiffremen­t AES256 au repos – AES128 pour Google Drive – garantisse­nt la sécurité des documents synchronis­és dans le cloud. Mieux, avec Mega et pCloud, ils sont cryptés en amont et chiffrés de bout en bout (contre quelques euros par mois pour le second), tandis que OneDrive mise sur un coffre-fort numérique limité à trois fichiers (hors abonnement). Les deux premiers cités, basés en Nouvelle-Zélande et en Suisse, proposent également un hébergemen­t hors des États-Unis, prémunissa­nt leurs utilisateu­rs des dispositio­ns du Cloud Act et du droit de regard des autorités américaine­s sur leurs données.

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