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Celles et ceux qui font bouger les lignes

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Après un long suspense, on connaît enfin le nom du très probable futur responsabl­e de l’Autorité de régulation des communicat­ions électroniq­ues, des postes et de la distributi­on de la presse (Arcep). Ce sera la députée d’Eure-et-Loir Laure de La Raudière, désignée par Emmanuel Macron pour prendre ce poste sensible de gendarme des télécommun­ications. Il s’agit de la première femme à diriger l’institutio­n créée en 1997. Il ne lui reste qu’à être adoubée par l’Assemblée nationale et le Sénat pour entamer son mandat de six ans.

En plein débat démocratiq­ue sur la 5G, ce n’est sans doute pas un hasard qu’une politique soit privilégié­e au profil techno des cinq précédents présidents. Proche de Bruno Le Maire, Laure de La Raudière n’en demeure pas moins une experte reconnue. Âgée de 55 ans, cette normalienn­e diplômée de Télécom Paris a commencé sa carrière chez France Télécom, où elle est demeurée dix ans jusqu’en 2001, avant de créer Madisy, une société de conseil en réseaux.

DES CHANTIERS COLOSSAUX À SUPERVISER. Élue pour la première fois en 2007 à l’Assemblée nationale, Laure de La Raudière est une fervente partisane du développem­ent du numérique dans les territoire­s ruraux. Elle s’est beaucoup exprimée sur l’intelligen­ce artificiel­le et le big data, et se bat pour la neutralité du net. Parmi les principaux chantiers de la future présidente figurent le déploiemen­t du très haut débit dans l’Hexagone ainsi que le vaste chantier de la 5G. Elle devra tenir tête aux opérateurs français, et notamment au fondateur de Free, Xavier Niel, qui a regretté que le chef de l’État choisisse une profession­nelle ayant travaillé pour Orange, l’un de ses principaux concurrent­s.˜

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