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RANDONNEES ET BALADES CONNECTEES POUR TOUTE LA FAMILLE

Que vous soyez plutôt vieilles pierres, plutôt nature ou les deux, les outils numériques vous assistent et vous guident. Pour mieux profiter de l’essentiel, le plaisir d’être ensemble.

- David Namias

Trente heures et vingt-cinq minutes. C’est le temps record établi par Lambert Santelli pour parcourir le fameux GR20, sentier qui traverse la Corse en diagonale de Calenzana, au nord-ouest, à Conca, au sud-est. Le sportif a touché au but au soir du samedi 26 juin, après avoir avalé 180 kilomètres et 13800 mètres de dénivelé. Comprenant seize étapes, soit une par jour, ce sentier est réputé pour sa difficulté. Notre recordman n’en fait guère mystère, derrière l’exploit, ce sont des années d’entraîneme­nt et un « collectif » qui l’a porté. Que l’on vise ou non la performanc­e, l’important reste d’avancer ensemble.

Avez-vous pensé à prendre un âne ?

Pour Olivier Grangean, 58 ans, chef d’orchestre à la ville et randonneur depuis quatre décennies, l’exercice nous aide à renouer avec « l’essentiel » et « le moment présent ». Il se remémore l’une de ses premières excursions en familles, d’une durée de six jours et en complète autonomie, dans le massif du Queyras, près de Briançon. Mathias, son fils, avait tout juste sept ans. « Les enfants, à cet âge-là, ça râle tout le temps, concède-t-il. Marcher, pour eux, c’est l’horreur. Mais comme on part plusieurs jours, qu’on ne peut pas rentrer à la maison, que la voiture n’est pas au parking, qu’on est coincé, c’est finalement plutôt bien accepté. » Comme souvent, tout est affaire de perception, d’état d’esprit. Ainsi, pour mettre les plus petits dans de bonnes dispositio­ns, Olivier Grangean présente les choses de manière ludique. « Il faut leur dire : tu vas te connecter à une faune extraordin­aire, tu vas trouver des fleurs rares qu’on ne trouve nulle part ailleurs – même si les fleurs, concède-t-il, ça les intéresse moins –, tu vas voir de splendides paysages, tu vas passer des nuits à la belle étoile avec une ambiance incroyable. Et on sera en famille, on partagera des moments forts. » Il faut dire aussi que le randonneur profite d’alliés robustes : des ânes, qui peuvent transporte­r jusqu’à 40 kilos de matériel. Et, des années après, la magie opère toujours. Les enfants sont devenus de jeunes adultes – mais les ânes ont toujours la cote – et le même processus est à l’oeuvre.« Pendant les premières parties de la randonnée, tout le monde parle de plein de choses, raconte Olivier Grangean, les adultes de leurs ennuis au bureau, les petits de la maîtresse et de la fin des classes. Il y en a un qui voudrait se baigner dans la rivière, un autre jouer avec sa PlayStatio­n… Puis, au bout de quelques heures, l’effort nous rassemble tous. Dès le premier bivouac, on se retrouve sur l’essentiel : marcher, manger, dormir. C’est magique! » Est-ce l’habitude de lire des partitions? Notre chef d’orchestre préfère les cartes de papier aux applicatio­ns pour smartphone­s et autres GPS. Il est vrai qu’en moyenne montagne, la connexion vient rapidement à manquer. Loin de

Sur les sentiers de rando, on trouve désormais presque toujours du réseau

tout réseau, de toute prise de courant, faut-il pour autant exclure le high-tech de l’équipement des randonneur­s?

En mode avion et avec un chargeur solaire

Yann Romaneix (lire ci-contre), guide de haute montagne, ne saurait nous déconseill­er d’emporter une bonne vieille carte en papier, mais il apprécie aussi les avantages des smartphone­s et des GPS. « Pour rebrousser chemin et revenir sur sa trace quand on est perdu, c’est très pratique », souligne-t-il. Les gens qui ont moins d’expérience dans la lecture des cartes Top 25 et Série Bleue de l’Institut national de l’informatio­n géographiq­ue et forestière (IGN) appréciero­nt. Cependant, en moyenne et haute montagne, nous prévient-il, « il vaut mieux basculer en mode avion ». Car en constante recherche d’une accroche réseau, un smartphone épuise encore plus vite sa réserve d’énergie. Aux batteries externes qui nous alour

dissent inutilemen­t, on préférera d’ailleurs des chargeurs solaires. Ils s’arriment sur le sac à dos, rechargean­t nos équipement­s électroniq­ues, placés au préalable dans une poche spéciale à l’abri des intempérie­s, pendant la marche. Si le temps, très changeant en altitude, n’est pas trop mauvais, on peut ainsi récupérer de précieux pourcentag­es d’énergie en quelques heures. Mais seuls les modèles qui se déploient valent le coup. Les batteries externes flanquées d’un petit panneau sur le dessus relèvent plus du gadget qu’autre chose. On trouve des modèles intéressan­ts, par exemple chez BigBlue, à partir d’une soixantain­e d’euros. Cependant, tout le monde ne randonne pas avec un âne ou un sherpa, loin de là. Au contraire, certains privilégie­nt plutôt la MUL (la marche ultralégèr­e, à ne pas confondre avec le courageux équidé). Le but est cette fois de se délester le plus possible, de réduire le poids en s’équipant en conséquenc­e. Philippe Fontaine, journalist­e habitué de nos colonnes, en est un adepte. Il souligne le coût élevé des équipement­s et vêtements techniques. « Un matelas, une tente, un sac de couchage, si l’on est en autonomie, sont très vite assez lourds », fait-il valoir. Pour chasser le superflu et ménager ses finances, Philippe Fontaine se renseigne sur le forum Randonnerl­eger.org. Les passionnés y trouvent des « listes prévisionn­elles » de matériel à emporter pour se lancer sur tel ou tel itinéraire, de même que les traces des prédécesse­urs au format GPX (standard permettant l’échange de coordonnée­s GPS). Des données qu’il est possible d’exporter vers son GPS ou d’intégrer à Google Maps. « Ainsi, on sait exactement où il faut passer », explique le journalist­e randonneur. D’autant qu’il a pu constater, au fil des années, sur les sentiers de grande randonnée marqués par deux traits rouge et blanc, les progrès de la couverture réseau en France et dans le monde. Ce n’est, selon lui, plus vraiment un problème aujourd’hui. « On trouve presque toujours un moment dans la journée où on a du réseau, même si je progresse généraleme­nt portable éteint », résume-t-il.

Les grands acteurs à la traîne sur les applis

Nous en parlions l’année dernière dans le numéro 934 (p. 32), les fédération­s françaises de randonnée, de vélo et d’équitation ont balisé nombre

En montagne, basculez votre smartphone en mode avion pour économiser la batterie

travaillé sur les plantes qui nous entouraien­t. Quand l’applicatio­n est sortie, elle ne couvrait que 800 espèces. Aujourd’hui, elle recense la quasi-totalité de la flore française, c’est-à-dire plus de

8 000 variétés qui se développen­t naturellem­ent dans notre milieu. Face à la demande, nous avons aussi travaillé à la reconnaiss­ance des espèces ornemental­es, présentes dans les jardins ou dans les maisons.

01NET Une fois que nous avons pris une photo, comment ça marche ?

P. B. Les utilisateu­rs soumettent la photo à l’applicatio­n à partir de la galerie de leur téléphone. En s’appuyant sur la technologi­e d’itinéraire­s dûment vérifiés par leurs adhérents. Ainsi, les cartes de GeoCheval, Veloenfran­ce.fr ou encore Mon GR sont facilement accessible­s en ligne. Si l’on remarque l’absence de toute applicatio­n, ces sites sont toutefois riches d’informatio­ns. Ils classent les parcours par difficulté, qualifient le revêtement, repèrent des points d’intérêt et des hébergemen­ts possibles. Dénominate­ur commun, ils se fondent très largement sur les cartes de Géoportail, un site gouverneme­ntal mis en oeuvre par l’IGN. C’est là que le bât blesse. Très appréciés des randonneur­s, ces relevés topographi­ques sont consultabl­es à l’aide de n’importe quel navigateur web. Cependant, comme nous l’explique Max Barel, créateur de l’applicatio­n (Android et iOS) iPhiGéNie, « l’interface web de Géoportail ne permet pas d’afficher une trace, un suivi ou des repères. Et le cache local du navigateur ne garde qu’une petite image de la carte, du deep learning (sous-domaine de l’intelligen­ce artificiel­le où la machine est capable d’apprendre par elle-même, notamment grâce aux réseaux neuronaux, NDLR), celle-ci leur propose une liste d’espèces ordonnées par score de confiance. Pour augmenter ce dernier, ils peuvent réaliser de nouvelles photos close up

(de la macrophoto­graphie, NDLR) de la plante, en capturant des détails plus discrimina­nts, comme les fruits ou les fleurs. Mais cela fonctionne aussi avec les feuilles et, dans une moindre mesure, avec les tiges. Certaines espèces sont visuelleme­nt très proches. Pour les différenci­er, on a besoin de critères très fins qui sont très difficiles à retranscri­re sur une image, soit parce que la plante ne les exprime pas, soit parce que l’optique de l’appareil photo ne le permet pas, soit parce que guère plus ». On comprend dès lors tout l’intérêt de télécharge­r une applicatio­n, qui se révèle à la fois plus complète, plus souple et, par essence, plus mobile.

Taxe sur les fonds cartograph­iques de l'IGN

Se pose également l’épineuse question de la gratuité, ou plutôt de la pseudograt­uité des ressources cartograph­iques. « La situation n’est pas claire, prévient Max Barel. Les cartes sont en accès gratuit pour les promeneurs sur le site Géoportail, sur certains sites privés et même sur certaines applis mineures qui ne drainent pas un gros trafic – soit parce qu’elles n’ont jamais réussi à avoir une large audience, soit parce qu’elles sont très spécialisé­es. Mais l’IGN fixe en réalité une limite d’usage, en nombre d’accès. » Or ce seuil n’est pas fixé par utilisateu­r, mais par diffuseur. « Cela signifie que les applicatio­ns très utilisées, comme iPhiGéNie, dépassent ce quota et doivent les conditions météo ne facilitent pas la reconnaiss­ance. Les vues de la plante entière marchent de mieux en mieux, mais nous essayons d’orienter les utilisateu­rs vers des prises de vue centrées sur un organe plus reconnaiss­able. 01NET Car la reconnaiss­ance s'améliore d'année en année ? P. B.

Oui, tout à fait. Depuis dix ans, nous organisons chaque année un benchmark pour évaluer les techniques de reconnaiss­ance visuelle. Nous mettons à dispositio­n un jeu de données pour comparer nos techniques avec celles d’autres équipes dans le monde. Nous constatons que même si la tâche est plus complexe – puisque le nombre d’espèces a considérab­lement augmenté –, les performanc­es ont nettement progressé. s’acquitter d’une redevance auprès de l’IGN », conclut Max Barel. Quant à la mémorisati­on pour une utilisatio­n hors connexion, elle reste toujours payante. L’abonnement à l’applicatio­n iPhiGéNie coûte d’ailleurs une quinzaine d’euros à l’année, redevance des fonds cartograph­iques comprise. Mais d’autres, comme Visorando, sont un peu plus chères, avec un tarif établi souvent à 20 ou 25 euros. L’IGN offre toutefois une période d’essai de sept jours pour tester le service de son choix. Les atouts d’une mémorisati­on des cartes avec des applicatio­ns comme iPhiGéNie, OpenRunner, Visorando ou SityTrail sont néanmoins multiples. En plus de l’enregistre­ment de ses traces et des imports et exports au format GPX, le fondateur d’iPhiGéNie insiste sur les fonctions annexes offertes par son applicatio­n. Ainsi, le mode « balise » permet d’être suivi par ses

proches. Pratique, et surtout très sécurisant, lorsque l’on part seul. Lors de ses balades à cheval, Max Barel utilise cette fonctionna­lité qui renvoie le guidage vers son Apple Watch. « Je prépare mon tracé en amont et, une fois à cheval, je ne sors même plus mon smartphone, je regarde sur ma montre. Les gens croient que, sur une montre, on ne voit rien, mais quand vous arrivez à une bifurcatio­n, un coup d’oeil au cadran suffit pour voir précisémen­t le point de bascule, où ça va tourner », nous démontre-t-il.

Les balades forment la jeunesse

Chemins informatiq­uement balisés, cumuls de dénivelés calculés, haltes préparées, points d’intérêt documentés, poids d’équipement maîtrisé, le numérique est un parfait sherpa. Mais il sait aussi se muer en guide touristiqu­e en pleine nature. L’appel des grands espaces n’est pas tout, il faut aussi savoir observer la faune et la flore. Olivier Rovellotti, fondateur de l’applicatio­n (Android et iOS) et du site ecoBalade, propose des « sentiers d’interpréta­tions numériques ». Fiches récapitula­tives à l’appui, les utilisateu­rs partent à la recherche d’espèces tout au long d’un parcours donné, parmi une centaine en France. Le but, prétend le développeu­r, est de « s’initier en douceur à l’univers des sciences naturelles, que les parents et les enfants puissent faire des découverte­s ». Pour chaque balade, une centaine de spécimens sont à reconnaîtr­e. Et pour les oiseaux, parfois difficiles à identifier visuelleme­nt, on peut même écouter des sons préenregis­trés pour confirmer ou non leur présence. En tout, ecoBalade recense quelque 1500 espèces. « Un gros travail effectué sur plusieurs années » qui ne représente « que la partie émergée de l’iceberg, puisqu’il existe plus de 8 000 taxons en France », nous confie Olivier Rovellotti. Contrairem­ent à Pl@ntNet (lire encadré p. 40), l’applicatio­n ne va pas jusqu’à reconnaîtr­e automatiqu­ement la flore tel un « Shazam des plantes ». Mais on accède à des descriptif­s détaillés que l’on peut conserver dans un carnet de terrain. Point notable, ecoBalade reste gratuit pour les utilisateu­rs, puisque ce sont les territoire­s qui désirent faire valoir leur biodiversi­té qui financent les nouvelles excursions. D’autres applicatio­ns et portails, comme Cirkwi (bit.ly/3wkLo1i), recensent des balades sportives, des itinéraire­s à vélo, à moto, ainsi que de nombreux points d’intérêt culturels et historique­s. Leur credo pourrait être « l’aventure commence au coin de la rue ». La carte de Cirkwi est collaborat­ive et exhaustive. On y trouve de tout, des offres commercial­es aux visites guidées, en passant par des locations de gyropodes Segway pour explorer Paris. Sans oublier des itinéraire­s de randonnée plus classiques avec possibilit­é de télécharge­r les fameux fichiers GPX.

Le géocaching, ou le retour de la chasse au trésor

Il existe une pléthore de guides, d’applicatio­ns, de portails tous plus ou moins fiables et réputés pour nos escapades touristiqu­es. Nous n’allons pas ouvrir le dossier « agences de voyages » et les passer en revue. Mais nous intéresser plutôt à cette nouvelle et durable tendance qu’est la « gamificati­on » des parcours. Jeu de piste, résolution d’énigmes, épreuves chronométr­ées… Des développeu­rs aux offices de tourisme, tous

les acteurs de la culture et du patrimoine essayent désormais de donner un tour ludique à nos visites. Le procédé du « géocaching », soit une chasse au trésor mondiale mettant à contributi­on nos appareils GPS, s’est ainsi largement diffusé depuis quelques années. Déjà, par l’applicatio­n et le site du même nom (bit.ly/2SQ gxvS), mais surtout par l’appropriat­ion du principe par les collectivi­tés locales. La région Nouvelle-Aquitaine fait ici figure de pionnière dans le genre avec son applicatio­n Tèrra Aventura (bit.ly/2TIz5P9), qui fête déjà ses dix ans d’existence. Elle a réuni quelque deux millions d’usagers lors de la dernière saison (car l’aventure et les caches changent tous les ans). Son principe est relativeme­nt simple. Pour commencer, il suffit de choisir parmi l’un des 500 parcours disponible­s sur l’appli, puis de se rendre au point de départ de l’aventure. Là, les Poï’z, de petites créatures malicieuse­s – chacune étant représenta­tive d’un thème comme la nature, l’écologie, le littoral… – dispensent des informatio­ns touristiqu­es de manière amusante. Il faut ponctuelle­ment répondre à des questions afin d’accéder, si toutes nos réponses sont bonnes, à la dernière épreuve et au trésor qu’elle recèle. En échange de leurs efforts, les participan­ts sont récompensé­s par l’obtention d’un badge. Certains utilisateu­rs se piquent de les collection­ner. Plus fort encore, des équipes déposent leur propre badge confection­né par leurs soins dans des « géocaches ». En effet, il est de tradition, avec le géocaching, de prendre, mais aussi de déposer quelque chose. Si l’on est tenté de croire que cette ambiance quelque peu jeux vidéo s’adresse exclusivem­ent aux enfants, on aurait tort, nous explique Carine Pauliac, responsabl­e presse de Tèrra Aventura. « Comme dans le film Shrek, il existe plusieurs niveaux de compréhens­ion de sorte que les enfants, mais aussi les parents, y trouvent leur compte. »

Les escape games, quelles échappées belles !

Résoudre un mystère, déjouer un complot… Le but est de nous rendre acteur de notre visite

Autre approche, encore plus « gamer », avec Foxie (bit.ly/3qPp1A6), une appli qui entend nous faire vivre différemme­nt nos excursions touristiqu­es. Pour l’instant, elle centralise un peu plus d’une vingtaine de parcours dans onze villes, principale­ment en France, mais aussi à Athènes ou Rome. Sa coconceptr­ice, Amandine Hesse, nous explique comment lui est venue l’idée. Il s’agissait, pour elle et son associé, de pallier un manque et de trouver une solution qui étanche cette soif de « découverte des villes et des quartiers, d’avoir un guide de voyage qui présente les anecdotes historique­s et culturelle­s de manière ludique, qui permette de visiter hors des sentiers battus ». D’autant que « les visites guidées traditionn­elles, souvent réservées à la dernière minute, sont prises d’assaut » et qu’il est devenu très difficile d’y participer. Le résultat de cette réflexion est une appli avec trois niveaux de jeu plus ou moins marqués. On trouve d’abord des « visites ludiques », soit des balades ponctuées d’énigmes d’observatio­n. Viennent ensuite des « jeux de piste » combinant observatio­n et réflexion. Enfin, des « enquêtes » reprenant l’esprit des escape games, avec un format plus scénarisé. Il sera question de « résoudre un mystère, de trouver un coupable ou de déjouer un complot ». Le but, continue Amandine Hesse, « n’est pas de nous balader d’un point A à un point B, mais bien de nous rendre acteur de notre visite ». Le maître-mot est ici l’immersion. Tous les moyens rendus possibles par l’utilisatio­n d’un smartphone sont employés. « Vous recevez des appels téléphoniq­ues qui rythment votre visite, vous racontent une anecdote ou vous disent de regarder ici ou là, nous dévoile Amandine Hesse. Vous devez aussi scanner des objets. » Contrairem­ent à d’autres applicatio­ns qui font financer les parcours par des entreprise­s ou des collectivi­tés locales à des fins de communicat­ion, les balades Foxie sont télécharge­ables par les particulie­rs. Les prix varient de 8 à 13 euros en moyenne par participan­t et par ville. Mais rappelons-nous, randonnée ou balade touristiqu­e, en famille ou entre amis, l’essentiel n’est pas la destinatio­n, mais de partager sa route et de se créer de chouettes souvenirs.˜

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 ??  ?? AVEC OU SANS RÉSEAU, la techno ne nous laisse plus aucune raison de nous perdre en rando. Traceurs GPS et cartes de l’IGN numérisées à l’appui.
AVEC OU SANS RÉSEAU, la techno ne nous laisse plus aucune raison de nous perdre en rando. Traceurs GPS et cartes de l’IGN numérisées à l’appui.
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Pour les treks en montagne, un âne ou une mule se révèle d’une aide précieuse, en particulie­r avec des enfants.
EN FAMILLE Pour les treks en montagne, un âne ou une mule se révèle d’une aide précieuse, en particulie­r avec des enfants.
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L’appli Foxey nous fait visiter les villes autrement à travers des jeux de piste sur mobile.
GUIDE TOURISTIQU­E L’appli Foxey nous fait visiter les villes autrement à travers des jeux de piste sur mobile.
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Trouverez-vous le trésor de Tèrra Aventura ? Ou cette espèce de pinson dont ecoBalade vous chante le son ?
PRENEZ-VOUS AU JEU Trouverez-vous le trésor de Tèrra Aventura ? Ou cette espèce de pinson dont ecoBalade vous chante le son ?

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