Barquettes plus écolos au menu
Fin 2017, la cuisine centrale utilisera des récipients en cellulose et plus en plastique
Quelque trois millions de barquettes plastiques (certifiées conformes) sont utilisées chaque année par le syndicat intercommunal pour la restauration collective (Sivu) de Bordeaux-Mérignac (lire encadré). Un appel d’offres va être lancé prochainement par les deux municipalités pour qu’elles soient remplacées à partir de la fin de l’année par des récipients en cellulose, une matière recyclable. Si les matières contenues dans certains plastiques, comme le bisphénol A, sont controversées pour ses effets sur la santé, c’est avant tout dans une démarche de développement durable que ce changement est amorcé.
Une matière recyclable
« La cellulose est la matière qui présentait le meilleur compromis. Elle est résistante à la mise en température et à la manutention », pointe le directeur du Sivu. Les barquettes usagées seront prises en charge par le service de collecte de Bordeaux Métropole. Des tests en interne sont encore programmés. Ces barquettes en cellulose n’ont pas été choisies par souci d’économie. « Pour l’instant, c’est un budget annuel de 350 000 € mais cela pourrait devenir un peu plus cher, commente Emmanuelle Cuny, adjointe en charge de l’éducation à la mairie de Bordeaux. On le fait dans le cadre de notre politique de développement durable. » La cuisine centrale propose déjà 30 % de produits biologiques dans ses repas et 38 à 40 % des produits sont issus de la région. « C’est un travail de fourmi pour sédentariser l’agriculture et travailler avec des groupements de producteurs régionaux », relève Christophe Simon. Après les barquettes recyclables, la cuisine centrale s’attaquera au développement d’un plan biodéchets pour optimiser encore ses poubelles.