Les épiceries sans emballage font un carton
La vente sans conditionnement se développe dans la région
«Je prends surtout des épices, du thé, des noisettes : en fait tout ce que j’achète en trop grande quantité ailleurs et que je ne termine pas, raconte une habitante du quartier, âgée de 30 ans et cliente du magasin Day by Dayde la rue Fondaudège, à Bordeaux. J’ai par exemple des épices qui datent de 2012 chez moi ! Cela permet de faire des économies et aussi de découvrir d’autres produits. » Ce magasin 100 % vrac propose 700 références qui sont vendues au poids, les clients viennent munis de bocaux, de tupperwares, de sacs, etc. « Je peux acheter la quantité que je veux et je les stocke dans des boîtes. Je viens d’acheter du cacao et du sucre de canne, explique Clémence, une étudiante de 21 ans. La prochaine fois, j’achèterai du riz et des pâtes, il y a des variétés qu’on ne trouve pas ailleurs. »
« 95 % de nos produits viennent de France et 75 % de petites entreprises »
Eddy Diemunsch, Day by Day
« Et mes spaghettis sont à seulement 1,10 € le kilo », glisse Eddy Diemunsch, le gérant de cette enseigne franchisée qui compte 23 magasins en France, dont un à Bordeaux depuis septembre 2015. C’est le deuxième magasin sans emballages à s’installer dans la capitale girondine après La Recharge, installée depuis juillet 2014 rue Sainte-Colombe. « Maintenant deux tiers de nos clients viennent avec leurs propres emballages », assure Jules Rivet l’un des deux créateurs de cette enseigne, qui attire entre 100 à 300 personnes par jour. « 95 % des produits proposés viennent de France et 75 % d’entre eux viennent de petites entreprises », précise fièrement Eddy Diemunsch de Day by Day. Il observe une préoccupation de ses clients pour l’environnement. « Beaucoup se lancent dans une démarche zéro déchet en commençant par changer leurs habitudes d’achats sur la cosmétique », estime-t-il. Dans ses rayons, ils peuvent s’approvisionner en shampoing solide, carrés démaquillant lavables, savon à la coupe, etc.