Tombeur de Dijon (2-1), Bordeaux file en 8es de finale
Bordeaux s’est une nouvelle fois fait peur contre Dijon. Tout comme il y a deux mois, lors du match de L1, l’issue du match s’est dessinée lors du temps additionnel.
Un second but tardif. « C’était long à se dessiner », estime Jocelyn Gourvennec. Les Girondins auraient en effet pu terminer sereinement ce match après l’ouverture du score Malcom (54e). Mais c’était sans compter sur la réaction tardive de Loïs Diony qui, à peine rentré sur le terrain, venait égaliser d’une frappe bien dosée au ras du poteau (83e). Si Bordeaux se qualifie pour les huitièmes de finale sans passer par les prolongations, c’est donc grâce à Gaëtan Laborde. A la dernière seconde de la rencontre, l’attaquant a profité d’un centre parfait de Jérémy Ménez pour inscrire ce but, de la tête, synonyme de délivrance (90e+2).
Carrasso revient mettre de l’ordre. Jocelyn Gourvennec craignait de perdre un cadre de l’équipe avec le départ de Gregory Sertic à l’OM. Qu’il se rassure, Cédric Carrasso fait très bien le boulot. Revenu après plus de trois mois d’absence (il s’était blessé le 22 octobre dernier contre Nancy), le portier a fait des arrêts décisifs à trois reprises. Et dans un stade tristement vide (5 738 spectateurs), il était facile de l’entendre s’époumoner pour replacer ses coéquipiers tout au long du match
Les supporters font le show. Ils étaient peu nombreux à avoir fait le déplacement. Pourtant les supporters ont animé ce match du début à la fin, se déplaçant en masse d’une tribune à une autre. Et si Cédric Carrasso a été ovationné en fin de match, l’ancien Girondin Grégory Sertic en a, lui, pris pour son grade. « Qui ne saute pas est Marseillais », chantait le Virage Sud, intimant ensuite aux joueurs de se battre « pour leurs couleurs ».