Comme au bon vieux temps
Grâce au mercato, les routes de Gourvennec et Sankharé se croisent à nouveau
Il n’a fallu que six mois pour qu’ils se retrouvent. Après une première partie de saison décevante à Lille, Younousse Sankharé a débarqué lundi en Gironde pour y signer un contrat de quatre ans et demi. Et en a profité pour retrouver Jocelyn Gourvennec qui l’a entraîné à Guingamp. Et son coach n’a pas eu de mal à parler de lui.
Bordeaux n’est pas un hasard.
« C’est un joueur que Jocelyn connaît parfaitement et qui rentrait dans ses projets », a expliqué Jean-Louis Triaud en conférence de presse. Car le nouveau milieu bordelais et son entraîneur ont vécu ensemble trois belles saisons à Guingamp, de 2013 à 2016. « Il m’a vachement fait progresser dans mon jeu, et en tant qu’homme aussi », estime le joueur. Son ancien coéquipier Maxime Baca confirme : « Il y a une relation de confiance entre eux (…) J’espère que ça va aussi bien fonctionner qu’à Guingamp ».
« Il va nous apporter un peu plus de présence athlétique au coeur du jeu. Il est capable de remonter les ballons, de jouer dans tous les systèmes », raconte l’entraîneur. La polyvalence de cette nouvelle recrue pourrait donner plus d’options à Gourvennec. « Ça répond aux soucis rencontrés par Bordeaux et au profil de joueur qui leur manquait », considère Baca.
Voilà comment le décrit Jocelyn Gourvennec. L’ancien président de Valenciennes, Jean-Raymond Legrand, avait perçu la même chose en 2013 lorsqu’il avait accueilli le footballeur qu’il décrit comme « très mobile, battant, qui ne joue que la gagne ». Mais il évoque aussi un point à améliorer : « Il faut qu’il apprenne qu’en foot, on peut perdre. Chaque fois qu’il perd c’est un coup de poignard dans le dos, il s’en veut surtout à lui-même ».
profil qui manquait. Un « vrai compétiteur ».