Les chevaux bichonnés avant le Jumping
Pendant le Jumping, les montures sont très surveillées
L’été dernier, à Rio, l’équitation française décrochait trois médailles, dont deux en or. Ce week-end, plusieurs de ses champions olympiques seront à Bordeaux dans le cadre du Jumping International qui rassemble 240 cavaliers et plus de 400 chevaux. Sur place, tout le monde est aux petits soins pour les équidés.
Visite médicale obligatoire
A peine arrivés, les chevaux doivent passer une visite médicale obligatoire. « Ils vérifient la puce électronique (…) et regardent aussi si les vaccinations sont à jour », précise le cavalier Nicolas Deseuzes. Tous semblent, en tout cas, en bonne forme, et pour cause : « Ils sont souvent un peu plus nourris lors des concours, explique Laurence Gazel, la groom du cavalier Kevin Staut. Pareil quand on fait de longs trajets ». Au-delà du surplus de nourriture, les responsables des chevaux doivent savoir gérer la pression ressentie par les animaux : « Les premières fois, ça impressionne le cheval quand on passe sur la piste, avec beaucoup de monde autour, le pare botte qui est luminescent… », raconte Nicolas Deseuzes. Mais tous s’y habituent, « certains malgré eux ». Pour Laurence Gazel, les équidés sont bien lotis à Bordeaux : « Les chevaux sont assez loin des micros, de la musique… Mais dans certaines compétitions il y a des soirées qui durent jusqu’à 3 h du matin ! » Dans ce cas, les grooms leur mettent des bouchons d’oreilles. Et pour la lumière ? Comme elle ne s’éteint jamais dans les écuries, ils dorment un peu de jour et de nuit. « Les jours sont vraiment très longs pour eux ici », reconnaît la groom.