20 Minutes (Bordeaux)

Les Girondins relativise­nt

- Laetitia Dive

Si Paris a le plein de confiance avant de recevoir le Barça, mardi en Ligue des champions, les Girondins, eux ne voulaient pas s’alarmer après la défaite (0-3), vendredi au Matmut Atlantique. « On a été confronté à une équipe très talentueus­e et qui a sanctionné avec énormément de sangfroid, sur du niveau Ligue des champions, quelques situations où ils ne se sont pas trompés », reconnaiss­ait Jocelyn Gourvennec à l’issue du match.

« Pas un coup d’arrêt »

Après une série de matchs sans défaite qui durait depuis mi-décembre, les Girondins repartent dans le négatif au goal-average (-2) après avoir brièvement sorti la tête de l’eau grâce aux quatre buts marqués à Caen. Malgré tout, l’entraîneur bordelais « ne pense pas que ce soit un coup d’arrêt » : « On a fait des choses, on a existé », considérai­t-il vendredi, expliquant trouver le score « sévère » par rapport aux intentions de jeu de son équipe. Les joueurs aussi relativise­nt. Pour Jérémy Ménez, sorti sous les sifflets lors de la rencontre, la défaite contre le PSG n’est pas représenta­tive du potentiel bordelais : « Il y a beaucoup de mieux, même dans l’état d’esprit. On ne va pas tomber contre Paris et Cavani tous les week-ends. On a une bonne équipe et on peut faire de belles choses. Il faut continuer sur ce qu’on était en train de faire depuis 2017 ». Son coéquipier François Kamano estime, lui, que les Girondins ont mieux joué que lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue : « On a eu quelques occasions », concédait le Guinéen. Comme s’il s’agissait simplement d’un mauvais moment à passer, l’ensemble du groupe semble donc vouloir oublier cette rencontre pour se consacrer à la suivante : samedi, les Girondins affrontero­nt Guingamp, une équipe qu’ils avaient déjà battue en Coupe de la Ligue (3-2) mijanvier.

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Ménez est sorti sous les sifflets.

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