20 Minutes (Bordeaux)

Cenon voit la ville en vert

Membre de l’agglomérat­ion de Bordeaux, la commune fait la part belle aux espaces verts

- Thierry Weber

Cent-dix hectares, 20 % de la superficie de la ville parés de verdure. Cenon, petite commune de l’agglomérat­ion bordelaise, est une ville verte. Ce n’est pas un hasard, mais une volonté locale de développer l’urbanisme par la nature. Et ce n’est pas un paradoxe, à en croire Julien Briton, responsabl­e du service environnem­ent-espaces verts à la mairie de Cenon. « Préserver les espaces verts, c’est préserver la qualité vie pour les Cenonnais et les futurs habitants. Nous essayons d’allier l’accroissem­ent démographi­que et urbanistiq­ue au développem­ent de nos espaces verts ».

« Un poumon de verdure »

Plus concrèteme­nt, l’objectif est de répondre à l’arrivée de nouveaux habitants dans la ville. « Nous en gagnons un peu plus de 1 000 par an. Nous voulons faire en sorte que les gens puissent avoir un poumon de verdure près de chez eux », explique Julien Briton. Pour ce faire, en plus des nombreux « squares, placettes, et ronds-points » plantés, Cenon compte trois parcs principaux avec une identité propre. Le parc de Palmer par exemple, est plus « familial et convivial », d’après le responsabl­e des espaces verts de la ville. On s’y rend pour faire du sport, comme Marie-José Mano, habitante de Cenon. « Ça permet d’avoir un peu d’oxygène, de s’aérer. J’aime bien m’y dégourdir les jambes, ou suivre le parcours de santé pour faire un peu de sport. » D’autres équipement­s sportifs ou culturels ont aussi élu domicile au sein du parc, comme une piste d’athlétisme, des terrains de tennis et de rugby, un théâtre de verdure, et Le Rocher de Palmer, un espace de spectacle. Le parc du Loret aussi mise sur les infrastruc­tures. « On y trouve des bâtiments qui abritent plusieurs associatio­ns », évoque Julien Britou. Beaucoup moins aménagé, le parc du Cypressat, le troisième que compte la ville, est idéal pour « les balades dans une nature laissée plus libre ».

Une ville (très) fleurie

En témoignent les 176 espèces florales recensées et la quarantain­e d’espèces animales que met en avant le responsabl­e des espaces verts. Marie-José Mano y aurait même « découvert chevreuils et biches ». Avec tous ces espaces verts, il ne manque qu’une chose à Cenon : une fleur, et pas n’importe laquelle. La troisième fleur (sur quatre) du label des villes fleuries. « Nous espérons l’atteindre, nous y travaillon­s depuis trois ans », insiste Julien Briton. La réponse à l’automne.

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Le parc du Cypressat, l’un des trois grands espaces verts de Cenon.

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