Un sacré mélange des genres
Une compétition est organisée au Cap Ferret, samedi, avec plusieurs anciens Girondins
C’est un de ces sports hybrides qui fait de plus en plus parler de lui. Selon la Fédération internationale, « le footgolf consiste à jouer avec un ballon de foot en utilisant ses pieds depuis l’aire de départ jusqu’au trou, en le frappant d’un ou de plusieurs coups successifs conformément aux règles ».
Un attirail un peu spécial
Samedi, se tient la deuxième étape du Gironde Tour Footgolf, au Cap Ferret. Et les ambassadeurs de l’événement sont tous d’anciens footeux : Matthieu Chalmé, Tony Vairelles et François Grenet seront sur le green pour participer à l’événement. Faut-il donc être un ancien as du ballon rond pour rejoindre les quelque 4000 footgolfeurs licenciés? « Ça aide, il y a des prédispositions, reconnaît François Grenet, champion de France avec les Girondins en 1999. Après, on n’a pas besoin d’être footballeur pro. Techniquement, tout le monde est capable de mettre un coup de pied dans un ballon. C’est beaucoup plus facile que de prendre un club de golf dans les mains et d’envoyer la balle là où l’on veut. » Pour l’ancien joueur, la discipline a d’ailleurs plus de points communs avec le golf : « Pour tout ce qui est technique de frappe, le foot aide beaucoup. Mais tout le reste, c’est le golf : l’appréhension du parcours, la stratégie, la concentration… » Et tenue correcte est exigée : « Il y a la casquette et les chaussettes Burlington à losange », précise l’ex-latéral. Pour Nicolas Caillé, délégué de l’association française de footgolf en Nouvelle-Aquitaine, l’ensemble de l’attirail n’est pas indispensable, mais « il est nécessaire d’avoir une certaine tenue, un certain comportement. On ne peut pas arriver en tenue de foot. C’est aussi pour être accepté par les golfeurs sur le green qu’on fait ça. »