Arte met ses séries en haut de l’affiche à La Rochelle
La chaîne a présenté, jeudi, sa saison 2017-2018
En matière de séries, Arte vise la singularité avec une programmation placée « sous le double signe de l’éclectisme et de l’Europe », a souligné jeudi le directeur de la fiction de la chaîne, Olivier Wotling, au Festival de la fiction TV de La Rochelle lors de la présentation de la saison 2017-2018. Tour d’horizon des séries très prometteuses que nous réserve la chaîne franco-allemande.
« P’tit Quinquin ». La série de Bruno Dumont revient, mais il faut l’appeler « Coin coin ». Dans « Coin coin et les Z’inhumains », notre héros est confronté à une entité extraterrestre. Le prétexte pour une parabole ubuesque sur la xénophobie, qui promet d’aller « encore plus loin » dans le délire.
« Loulou ». Parfois, Loulou prend la pilule, parfois non. Epaulée par ses trois meilleurs amis, la voici enceinte. Un sujet vieux comme le monde, traité avec beaucoup de fraîcheur dans « Loulou », prix de la meilleure série Web et digitale à Séries Mania 2017, en compétition officielle à La Rochelle. « Top of the Lake », le retour. Après avoir fait sensation sur la Croisette, « Top of the Lake : China Girl » de Jane Campion, avec Elisabeth Moss, Nicole Kidman et Gwendoline Christie, promet d’être l’événement « phare de la fin d’année ». Diffusion prévue en décembre. « Ride Upon the Storm ». Arte mise sur les coproductions européennes, avec des séries très attendues comme la nouvelle série du créateur de « Borgen », Adam Price, « Ride Upon the Storm ». « Un Caïn et Abel moderne », selon ce dernier, qui suivra une famille de pasteurs au Danemark. « Cette série montre le besoin de sens, de spirituel dans nos sociétés », estime Olivier Wotling.
« Transferts ». Récompensée à Séries Mania 2017, la série d’anticipation française « Transferts » suit un homme dont l’esprit a été transféré dans le corps d’un autre. Nul doute qu’elle fera autant parler que « Real Humans ».
« Fatale-Station ». Cette série québécoise raconte l’installation de Sarah dans un village isolé du Québec.
« Une série qui emprunte les codes du western et le ton de Twin Peaks », résume Olivier Wotling. « Maroni
». Présentée hors compétition au festival de la fiction TV, « Maroni » suit une jeune gendarme, débarquée à Cayenne, qui enquête sur le meurtre sauvage d’un couple et l’enlèvement de leur fils. « Une plongée dans l’imaginaire guyanais », promet Olivier Wotling.