20 Minutes (Bordeaux)

Au chômage, Maurice-Belay fait le point

L’ancien milieu des Girondins est au chômage

- Clément Carpentier

Les footballeu­rs profession­nels ne sont pas intouchabl­es. Eux, aussi, peuvent se retrouver au chômage du jour au lendemain. C’est la triste expérience que vit Nicolas Maurice-Belay, libre depuis la fin de son contrat avec les Girondins de Bordeaux, en juin.

Comment s’est passé votre départ des Girondins de Bordeaux ?

Avec ma blessure au genou, j’ai senti très tôt qu’ils ne voulaient pas me prolonger. Il faut être lucide. On était clairement sur la fin. Quand tu vois que le club ne prolonge pas un mec comme Cédric Carrasso, tu sais que ça ne sent pas bon pour toi. Mais, je n’ai aucun regret.

Pourquoi n’avez-vous pas trouvé un club cet été ?

Caen était intéressé mais finalement cela ne s’est pas fait. J’ai aussi eu des touches avec Nancy, le Levski Sofia ou encore Brisbane. Après, avec mes blessures, ce n’est pas évident. Je pense que c’est le premier motif avancé par les clubs quand ils décident de ne pas aller plus avec moi.

Comment vivez-vous cette période ?

Ça fait vraiment bizarre ! C’est un peu spécial. On essaie de faire avec, mais ce n’est pas facile. Après je ne m’inquiète pas trop. Pour moi, c’est une question d’opportunit­é, pas de niveau. Le moral, ça va. Je ne cogite pas trop.

À quoi ressemblen­t vos journées ?

Je m’entraîne tous les jours avec un préparateu­r physique et des joueurs qui sont dans la même situation que moi à Paris. Je ne tourne pas trop en rond pour l’instant, ça aide. Je suis même fatigué par les entraîneme­nts. Mais c’est de la très bonne fatigue, après mes blessures.

Comment voyez-vous votre avenir ?

Je suis assez confiant. Je suis ouvert à toutes les propositio­ns. Ligue 2, National ou de clubs étrangers. Aujourd’hui, j’ai des contacts en Belgique et en Chine. Mais, je ne veux pas en dire plus, car pour l’instant, rien n’est encore signé.

Est-ce que vous avez fixé une date limite ?

Non, pas du tout! J’ai le temps. Tout dépendra du projet. Je peux très bien signer un contrat de six mois ou un an. Aujourd’hui, je suis surtout content d’être en pleine forme.

 ??  ?? Il a joué six ans aux Girondins.
Il a joué six ans aux Girondins.

Newspapers in French

Newspapers from France