Les Girondins ont la bonne recette
Face à Guingamp, les Marine et Blanc veulent enchaîner un 16e match sans défaite en L1
Quinze matchs. Voilà la série sans défaite en championnat sur laquelle les Girondins sont assis, à la veille de recevoir Guingamp, samedi au Matmut Atlantique (20 h), pour la 7e journée de Ligue 1. En effet, Bordeaux n’a plus perdu depuis le 5 avril et reste surtout la dernière équipe de L1 invaincue avec le PSG, cette saison. Alors, quelles sont les raisons de cette invincibilité ?
La première des forces des Girondins en ce début de saison, c’est son arrièregarde. Si, pour l’instant, elle n’est que la sixième meilleure défense du championnat, elle a déjà réalisé trois clean sheets. Et selon Jocelyn Gourvennec, la principale raison de cette solidité réside dans le repositionnement de Jérémy Toulalan : « Il apporte de la maturité, du sang froid et une meilleure
Une défense au point.
lecture du jeu. » Avec ses compères de la défense (Sabaly, Jovanovic et Pellenard), les Girondins n’ont pas concédé de penalty ou pris un carton rouge. Enfin, Benoît Costil s’est déjà montré décisif à plusieurs reprises (Troyes, Lille et surtout Toulouse). Le gardien international pourrait vite retrouver les Bleus à ce rythme.
« On a la banane. » Nicolas De Préville ne cache pas son bonheur d’avoir rejoint Bordeaux, cet été. L’ancien Lillois se sent déjà comme chez lui dans sa nouvelle équipe. Et il n’est pas le seul. L’autre grande réussite de ce début de saison, c’est l’intégration des recrues. Si Cafu est arrivé en manque de rythme, les autres sont déjà à un (très) bon niveau à l’image d’Otavio et Lerager. Le Brésilien et le Danois rayonnent au milieu de terrain. L’un par sa présence physique et sa vista, l’autre par sa capacité à enchaîner les efforts et son apport offensif.
Les recrues brillent déjà.
Il est le joueur dont tout le monde parle. Peutêtre un peu trop, au goût de son coach : « L’équipe, c’est un tout. Il n’y a pas de faire-valoir autour de lui ou des pipes (sic) sur le banc. » Pas faux. Mais, il faut reconnaître que Malcom marche sur l’eau depuis début août (trois réalisations et trois passes décisives
Malcom, le facteur X.
en six matchs). Le Brésilien a rapporté, par ses buts, quatre points à son équipe (Lyon et Toulouse). Alors, comme dirait Nicolas De Préville : « Il vaut mieux l’avoir avec nous en ce moment. » D’ailleurs, au Haillan, on parle de plus en plus de Malcom comme le « Neymar des Girondins ». Pourvu que ça dure…