20 Minutes (Bordeaux)

Le tout nouveau Neurocampu­s ouvre ses portes

Le Neurocampu­s, près de Pellegrin, a été inauguré ce jeudi

- Elsa Provenzano

Avec le Neurocampu­s, la région Aquitaine, principal financeur de ce projet à 67 millions d’euros, souhaite que Bordeaux devienne une référence internatio­nale dans le domaine des neuroscien­ces. Ce nouvel ensemble (lire l’encadré), situé sur le site de Carreire de l’université de Bordeaux, a été officielle­ment inauguré jeudi. Parmi les domaines de recherche de prédilecti­on : la maladie de Parkinson, les addictions, les maladies liées au stress, le stress post-traumatiqu­e et les déficits cognitifs liés à l’âge.

Aller de l’animal à l’homme

« On rivalise avec les plus grands centres du monde et ça, c’est vraiment nouveau, se réjouit Daniel Choquet, directeur de l’institut interdisci­plinaire de neuroscien­ces. On est en compétitio­n avec Harvard, Berlin et Londres. » Au coeur du Neurocampu­s, 650 scientifiq­ues aux compétence­s complément­aires qui bénéficien­t d’un matériel de pointe leur permettant d’aller au bout de leurs recherches, c’est-à-dire de la découverte jusqu’aux expériment­ations appliquées. « Une thérapie très connue de la maladie de Parkinson, la stimulatio­n intra-cérébrale, l’innovation principale des vingt dernières années a été développée par le centre de recherche de Grenoble au niveau clinique alors que cette découverte a été faite en 1993 en Bordeaux. Mais à l’époque, Bordeaux n’avait pas la capacité d’aller de l’animal à l’homme », met ainsi en avant, à titre d’exemple, Pier-Vincenzo Piazza, directeur du Neurocentr­e Magendie, centre Inserm. Ce sera maintenant chose possible grâce au Neurocampu­s.

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Un projet à 67 millions d’euros.

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