« Il faut oublier ce match »
Les Girondins devront rebondir après la fessée reçue à Paris
a donne mal au crâne. » Jocelyn Gourvennec a dû mettre de longues minutes à trouver le sommeil après la cinglante défaite (6-2) au Parc des Princes, samedi. Si un match face à Paris « n’est pas révélateur de ce qu’on peut faire » pour l’entraîneur bordelais, il a tout de même des enseignements à tirer de cette claque.
« Rien de dramatique »
Comme à Lyon, les Girondins ont été vite menés au score à cause d’un manque d’agressivité : « Dans les intentions et les duels, nous n’y étions pas ! » analyse le défenseur Jérémy Toulalan. Jocelyn Gourvennec, lui, regrette que ses joueurs soient « restés à 2-3-4 mètres du porteur. Ça a été trop facile pour le PSG. On a été attentiste, peut-être trop attentif à l’organisation. » Et face aux attaquants parisiens, ça ne pardonne pas. Déjà pointée du doigt, la défense centrale bordelaise a, une nouvelle fois, terriblement souffert contre des joueurs rapides et vifs, à l’image de Jérémy Toulalan. Malgré cette fessée, « il n’y a rien de dramatique », tempère Benoît Costil. Les matchs contre le PSG sont, avant tout, des « parenthèses dans une saison, souligne l’entraîneur girondin, on aura une semaine de transition pour remettre les têtes à l’endroit. Il faut qu’on oublie ce match. » Ça tombe bien, la trêve internationale arrive. De plus, les Girondins ont tout de même montré des choses offensivement (2 buts, 46 % de possession et 11 tirs) notamment grâce à Malcom. Si au classement, ils tombent du podium, le bilan reste bon : « Quinze points après huit journées, pas mal d’équipes aimeraient les avoir. Nous, on les a », rappelle le gardien international alors que pour son coéquipier, Théo Pellenard, « ce match ne remet pas du tout en question leur début de saison. »