Les zombies vont déambuler dans les rues
La parade des morts-vivants a été autorisée à défiler dans certaines rues ce samedi
Une partie du parcours de la 8e Zombie Walk de Bordeaux passera bien par le centre-ville samedi 21 octobre, alors que la manifestation devait être cantonnée sur les quais, pour des raisons de sécurité. La réunion qui s’est tenue mardi entre la préfecture et Burdigala Corporation, qui organise la parade, a permis une négociation rue par rue. « C’est un bon compromis et c’est un trajet inédit qui nous fait traverser pour la première fois le pont de pierre après un départ rive droite et passer par le quartier Saint-Pierre », se félicite Franck Bonhomme, président de Burdigala Corporation. Le défilé ne passera pas par le quartier Saint-Michel, comme le souhaitaient les organisateurs et les rues les plus fréquentées un samedi après-midi, comme la rue Sainte-Catherine ou le cours Victor Hugo. « Il y a eu une autorisation quand il s’agissait de zones fermées à la circulation automobile », précise la préfecture de la Gironde. Depuis son lancement en 2010, il existe un suspense chaque année sur la tenue de la manifestation. « J’aimerais bien savoir pourquoi c’est si difficile à Bordeaux », soupire le président de l’association, pointant que des événements similaires se passent sans difficulté à Paris et Lyon et qu’il sent un certain mépris des élus locaux pour cette parade de morts-vivants. « Il y a eu des réunions préalables comme pour toutes les manifestations, dans un souci de sécurité », assure la préfecture.
Expliquer aux commerçants
Ce jeudi, les membres de l’association vont à la rencontre des commerçants pour leur expliquer l’esprit bon enfant de la marche. Dans la rue du pas Saint Georges, Laurent Huet, gérant de la boutique de jouets Petit Pouce, leur réservera un bon accueil. « Cela ne me dérange en rien, bien au contraire! C’est sur un temps court et c’est de l’amusement, de l’animation ». Il estime surprenant que cette manifestation en particulier ait des difficultés à séduire les pouvoirs publics alors qu’il n’y a jamais eu de débordements. « Bientôt on interdira le carnaval », s’agace-t-il.