Le juge ordonne un non-lieu dans le crash
Cent quarante-huit personnes, dont cent trente-quatre Français, avaient été retrouvées mortes. Près de quatorze ans après le crash d’un Boeing 737 qui s’était abîmé en mer au large de Charm el-Cheikh (Egypte), le juge chargé de l’enquête à Bobigny a ordonné un non-lieu, lundi. Ainsi, le juge de Bobigny a suivi les réquisitions du parquet, qui avait demandé en janvier 2016 la fin des poursuites pour « homicides involontaires ». Celui-ci avait alors estimé que l’enquête ne permettait « pas de retenir d’autre hypothèse que celle des fautes imputables à l’équipe de pilotage », décédée dans l’accident de l’avion de la compagnie Flash Airlines. Pour le président de l’association des victimes, Claude Fouchard, toutes les expertises concluent que les pilotes ont souffert d’une désorientation spatiale. « Mais comme ils sont morts, l’action pénale est éteinte (...). Notre appel sera rejeté. La justice française veut en finir », déplore-t-il.