« J’adorerais tourner un film avec Dupontel »
Cinéma, télévision, chanson... l’interprète de « Week-end » est sur tous les fronts
Cela faisait des lustres – cinq ans précisément – qu’elle n’avait pas sorti d’album studio. Lorie Pester revient avec
Les Choses de la vie, loin des tubes dance qui l’ont fait connaître au début des années 2000. A 35 ans, elle privilégie les ballades et les morceaux acoustiques pour se raconter. Sans oublier sa carrière de comédienne…
Cinq ans sans nouvel album... Cela vous manquait ?
Sincèrement, j’aime travailler les chansons. Mais, ce qui me manque, c’est la scène. Je ferai peut-être une tournée l’année prochaine…
Sur scène, vous vous verriez chanter à nouveau « Ta meilleure amie » ?
Bien sûr ! C’est de là qu’est née ma relation avec le public. Les gens qui viendront attendront que je chante mes anciens tubes. J’aimerais les faire redécouvrir avec d’autres arrangements.
Votre patronyme apparaît sur la pochette. Une manière de dire que vous n’êtes plus la « petite » Lorie ?
Je suis la grande Lorie, maintenant
(Rires). Mon nom apparaît déjà sur les génériques des fictions que je tourne, cela me semble normal de l’utiliser.
Le titre de l’album, Les Choses
de la vie, est une allusion au film de Sautet. Pourquoi l’avoir choisi ?
C’est un film qui compte pour moi. Ce que j’aime chez Sautet, c’est la manière dont il filme des moments de vie. Et puis, je tourne « Demain nous appartient » [la série de TF1 dans laquelle elle a un rôle récurrent] à Sète, là où a été tourné César et Rosalie. J’y vois un clin d’oeil. Ce titre, ça fait aussi un peu la comédienne qui revient à la chanson.
Vous vous sentez plus à l’aise dans le chant ou dans la comédie ?
Je ne me sens pas mieux dans l’un ou dans l’autre. Les deux sont complémentaires. Aujourd’hui, quand je chante, je vais être davantage dans l’interprétation que dans la technique, comme si j’étais devant une caméra.
Y a-t-il un réalisateur ou une réalisatrice avec qui vous rêvez de travailler ?
J’adorerais tourner avec Albert Dupontel, il a un univers bien à lui.
J’ai beaucoup aimé Au revoir là-haut [son adaptation du roman de Pierre Lemaitre]. J’étais à la fois captivée par l’histoire et concentrée sur l’aspect technique. Je regardais ses plans en me demandant, par exemple, s’ils avaient été tournés avec une Steadicam ou un drone. Certains plans sont superbes.