Les fans bordelais se reposent sur Fernando
Le retour du Brésilien aux Girondins fait naître beaucoup d’espoirs
C’est assez rare pour être souligné, mais un seul événement rassemble, cette semaine, tous ceux qui ont le scapulaire dans le coeur : le retour de Fernando Menegazzo. Du propriétaire au supporter, en passant par le président, l’entraîneur, les salariés ou les anciens joueurs, tout le monde se félicite de revoir le Brésilien au Haillan. Il faut dire que Fernando, c’est six saisons au club (243 matchs, 23 buts), de 2005 à 2011 et surtout, un gros palmarès : un titre de champion, deux coupes de la Ligue et deux trophées des champions. Alors, comme le dit si bien Nicolas au bord du terrain d’entraînement : « C’est un joueur emblématique. Un exemple pour les autres. »
Un rôle dans le vestiaire
Au point que les dirigeants des Girondins ont tout fait pour le faire revenir, après l’éviction de Jocelyn Gourvennec. Peu importe le nom du remplaçant, Fernando devait faire partie du nouveau staff. « C’est quelqu’un qui a laissé un excellent souvenir, à la fois comme joueur et comme homme au club », souligne le président, Stéphane Martin. Et ce n’est pas Carlos Henrique, ancien coéquipier et compatriote qui va le contredire : « Ils avaient besoin de ça. C’est important d’avoir des anciens joueurs dans l’organigramme. » Mais, attention, le retour de Fernando, ce n’est pas uniquement pour faire plaisir à tout le monde. C’est avant tout une volonté de Gustavo Poyet « d’avoir quelqu’un à ses côtés, qui connaît le club, les supporters et la ville. C’est vraiment important. Je suis très heureux qu’il soit là. » Si, pour l’instant, l’ancien milieu de terrain bordelais n’est qu’adjoint, il aura un rôle important dans le vestiaire selon Stéphane Martin : « Il parle plusieurs langues, donc il fera notamment le lien avec et entre les joueurs. C’est aussi intéressant d’avoir un jeune retraité pour mieux comprendre les nouvelles générations. » Les supporters, eux, souhaitent que Fernando remette l’église au milieu du village. « J’espère qu’il va leur transmettre cet amour du maillot, car on ne peut pas rester dans cette situation », souligne Mathieu. Alors que son ami, David, lui, voit déjà un peu plus loin : « Si ça devait mal tourner avec Poyet, il serait une très bonne solution. Je sais, j’anticipe (rires). » Et cette saison, il vaut mieux avec les Girondins de Bordeaux…