La ligne Libourne-Bergerac sur la voie de la rénovation
Le département lâche 1 million d’euros pour sa rénovation
Il faut sauver la ligne TER LibourneBergerac. Le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, qui souhaite « aboutir rapidement » à la rénovation de ce tronçon, a sollicité à nouveau les collectivités pour boucler un plan de financement. Face au danger qui planait sur ce chantier, Jean-Luc Gleyze, président PS du conseil départemental de la Gironde, est rapidement monté au créneau et vient d’annoncer qu’il apporterait 1 million d’euros. Ce qui porte à 6,5 millions d’euros la contribution des deux départements de la Dordogne et de la Gironde, associés aux communautés de communes du secteur.
Compétitive mais coûteuse
La ligne ne semble plus être menacée par la SNCF, « compte tenu de sa fréquentation et de sa compétitivité par rapport aux alternatives routières », selon des propos récents de la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Mais le contexte actuel reste défavorable aux petites lignes, compte tenu du rapport Spinetta. Celui-ci vient d’être remis au gouvernement et menace certaines lignes régionales. Les coûts posent aussi problème. Le préfet a confirmé il y a quelques jours que la rénovation de cette ligne « s’avère au regard des dernières études fournies par la SNCF, d’un coût très supérieur à celui inscrit dans le contrat en 2015 ». On parle en effet désormais de 80 à 90 millions d’euros, au lieu de 45 millions d’euros. La ligne transporte 2500 passagers par jour et permet aux Bordelais de rejoindre la Dordogne par le train. Les élus espèrent un début de travaux pour janvier 2019.