20 Minutes (Bordeaux)

Benoît Costil s’est imposé après des débuts délicats

Face à Nice, les Girondins comptent sur leur gardien internatio­nal

- Clément Carpentier

C’était le 17 décembre dernier. Ce jour-là, à l’Allianz Riviera de Nice, Benoît Costil perdait sa place de titulaire dans les cages des Girondins. Un sacré camouflet pour le gardien internatio­nal, arrivé au club en début de saison pour passer un cap. Mais difficile, à l’époque, pour lui d’échapper à cette sanction, après une première partie de saison très moyenne. « C’est toujours compliqué quand on arrive dans un nouveau club. Il faut un peu de temps pour s’adapter », tempère son président, Stéphane Martin. Mais du temps, Benoît Costil n’en aura pas plus.

Un capitaine dans la tempête

En effet, après le départ de Jérémy Toulalan, il s’est retrouvé propulsé en première ligne, comme l’expliquait Éric Bédouet avant l’arrivée de Gustavo Poyet : « J’ai aimé son discours face aux joueurs. Il a l’expérience pour nous aider dans cette période très difficile. » Quelques jours plus tard, le Normand de 30 ans était capitaine lors de la victoire à Nantes. Celui qui a déjà porté le brassard à Rennes prend alors ça « comme étant une responsabi­lité en plus. C’est un bout de tissu, ce n’est pas grand-chose en soi, mais quand on l’a, il y a un devoir d’exemplarit­é. » Au fil des semaines, Stéphane Martin a vu « un joueur qui a pris de l’ampleur dans le vestiaire. Il est un exemple pour ses coéquipier­s et un relais pour le coach » sur le terrain. Justement, là aussi, Benoît Costil est de retour au premier plan. Après avoir encaissé 26 buts en 17 journées de Ligue 1, l’internatio­nal français porte son équipe. Il a arrêté un penalty à Granville et à Troyes, a signé trois cleansheet­s en sept matchs de championna­t en 2018 et a été décisif lors des victoires contre Lyon et Amiens. Aujourd’hui, il est pour beaucoup dans le retour des Girondins dans la course à L’Europe. Le club aura sûrement besoin d’un grand Benoît Costil jusqu’à la fin de la saison, pour finir européen. À commencer dès dimanche contre le Nice de Mario Balotelli.

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Le portier bordelais en est à trois clean-sheets en sept matchs en 2018.

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