Un mauvais coup de barre
Bordeaux, très malchanceux, a concédé le nul (0-0) face à Nice
Poteau, poteau, poteau, poteau… Et pas but ! Les Girondins peuvent se dire que le bon dieu n’était pas avec eux, dimanche. Malgré quatre frappes sur les montants, ils n’ont pas réussi à trouver la faille face à l’OGC Nice (0-0). Les Bordelais manquent une belle occasion de se rapprocher de la cinquième place, synonyme de qualification pour la Coupe d’Europe.
Une occasion manquée
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. D’ailleurs comme le souligne Gustavo Poyet, « les joueurs ont tout bien fait, à part mettre le ballon au fond ». Et au football, ça peut servir pour gagner un match. Malheureusement, la réussite qui accompagnait les Bordelais depuis plusieurs semaines a fui les Marine et Blanc. Et pas qu’un peu, à quatre reprises : poteau sur une demi-volée de Meïté, transversale sur une frappe à 20 m de De Préville, poteau sur une aile de pigeon de Baysse et nouvelle transversale sur une autre frappe de De Préville au point de penalty. « Il y a énormément de déception, car on se crée beaucoup d’occasions. Plus que sur certains matchs que l’on a gagnés. Mais ça reste tout de même un match référence pour moi », affirme Youssouf Sabaly. Malgré les nombreux changements opérés dans le onze de départ (Plasil, Braithwaite et Baysse), Bordeaux a en effet peut-être réalisé son meilleur match sous l’air Poyet. Mais si « aux poings, on mérite de gagner », analyse Benoît Costil, ce match nul n’est pas une très opération dans la course à l’Europe. Face à Nice, un concurrent direct, les Girondins avaient la possibilité de revenir ex-aequo à la 5e place de Ligue 1 en cas de victoire. C’est raté. Ils restent à trois points de Montpellier. Mais le latéral droit bordelais positive : « La saison est encore très longue et c’est avec ce genre de prestation qu’on ira chercher quelque chose. » Cette chose, lui, Gustavo Poyet ne veut pas encore en entendre parler : « J’avais dit que je parlerai de ça après les trois matchs [Marseille, Nice et Monaco], il en reste un. » Et ce ne sera pas le plus facile. Mais l’Europe est à ce prix. Espérons que ces poteaux ne coûtent pas trop chers aux Bordelais en fin de saison.