20 Minutes (Bordeaux)

Le lancer de hache fait une arrivée tranchante

Le lancer de hache vient de débarquer à Pessac avec la structure Les Frères Jacks

- Mickaël Bosredon

On connaissai­t le lancer de couteau. Alors pourquoi pas le lancer de hache ? Cette activité, apparue au Canada il y a une dizaine d’années, vient de débarquer en France, et notamment à Pessac. Deux frères, Adrien et Grégoire Tron, ont créé la structure Les Frères Jacks et proposent au grand public de s’essayer à ce nouveau loisir. « A la base, cela vient du Canada, rappelle Grégoire. Ensuite, ça a vraiment explosé aux Etats-Unis il y a trois ans, où troisquatr­e franchises de quinze points ont ouvert. Et depuis, cela ne fait que grossir. C’est arrivé à Paris en septembre 2017. »

« Aucun accident »

« Celui qui a lancé le concept en France a un peu essuyé les plâtres, notamment pour ce qui concerne le montage du dossier d’assurance. Et derrière, un point a ouvert à Lille, puis à Lyon. » Originaire­s de Rennes, les deux frères cherchaien­t depuis plusieurs mois à lancer une nouvelle activité de loisirs sur Bordeaux. « Dans un premier temps, on avait pensé à une salle de démolition. C’est un endroit où, armé d’une batte de base-ball, on détruit tout ce qu’on trouve. Finalement, on a trouvé que le lancer de hache c’était plus sympa, même si c’est une activité nouvelle et qu’il y a donc une certaine frilosité à nous accompagne­r. Pourtant en dix ans, on n’a recensé aucun accident autour de cette activité. C’est très cadré, codifié. » Le lanceur se situe à une distance de quatre mètres de la cible. « C’est la distance pour que la hache fasse une rotation, explique Adrien. Si on faisait lancer à 4,20 m, il y aurait 90 % d’échecs. Il faudrait faire un lancer à sept mètres pour que la hache fasse deux tours. Tout se joue à dix-quinze centimètre­s, c’est mathématiq­ue. » On loue la cible pour une heure au tarif de 48€, sur laquelle on peut jouer d’une à trois personnes maximum. La structure possède cinq cibles. « Et nous sommes surpris, car nous n’avons pas que des groupes qui viennent, mais beaucoup de couples aussi », indique Adrien.

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Adrien (à g.) et Grégoire Tron ont lancé cette activité apparue au Canada.

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