20 Minutes (Bordeaux)

Suivre la recette à la lettre

Ce sera double dose pour les candidats à l’alternance

- Antoine Magallon

Un courrier pour le directeur du BTS, un autre pour le patron de la PME… Qui dit alternance dit multiplica­tion des lettres de motivation. Un rite de passage périlleux pour tous ceux qui n’ont ni la fibre littéraire, ni une grande expérience du monde du travail. Si vous faites partie des premiers concernés, sachez qu’il existe des astuces. Premièreme­nt, misez sur une constructi­on en trois parties du type vous, moi, nous, « afin de dérouler votre argumentai­re de façon logique », explique Arnaud Maynadié, le fondateur de Talenvia, un cabinet de conseil en orientatio­n. Ensuite, « demandez à chaque personne de votre entourage de citer trois de vos qualités ». Cela vous fournira les atouts et les adjectifs nécessaire­s pour étoffer votre lettre. Enfin, faites le tour des « groupes Facebook ou Instagram des entreprise­s ou établissem­ents ciblés. Vous pourrez ainsi personnali­ser votre candidatur­e ». Avant de clore cette partie, faites attention au destinatai­re de la lettre. S’il s’agit d’un patron de PME, parlez-lui « de vous, de vos compétence­s et de ce que vous apporterez à l’entreprise ». S’il s’agit d’une équipe pédagogiqu­e, « montrez que vous connaissez la formation et que celle-ci vous permettra d’atteindre vos objectifs profession­nels ».

Révéler sa singularit­é

Place à la deuxième catégorie. Ceux dont le rapport au monde du travail se résume à un stage d’une semaine en troisième. Là encore, rassurez-vous. « Une lettre de motivation n’est pas une liste d’expérience­s profession­nelles », précise la conseillèr­e d’orientatio­n Stéphanie Masson. « Ce qui compte, c’est le savoir-faire, le savoir-être et la motivation. Ceux qui ne possèdent pas le premier critère peuvent jouer sur les deux autres. » Mais comment faire ? « Les jeunes n’en ont souvent pas conscience, mais ils participen­t à la vie de la cité, donnent des cours, voyagent, oeuvrent dans une associatio­n… Tout cela est très important et révèle des singularit­és qui peuvent faire la différence », ajoute la spécialist­e. Pour finir, faites attention aux fautes d’orthograph­e. C’est RAIDIBITOI­R.

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La page blanche ne le restera pas !

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