« Trouver le bon équilibre pour le projet de musée »
ALEXANDRE VILLATTE ET MARION LE FUR de l’Etablissement Euratlantique
Euratlantique, avec ses 730 ha à aménager autour de la gare, sur les communes de Bordeaux, Bègles et Floirac, est l’une des plus importantes opérations de réaménagement urbain de France. 20 Minutes fait le point sur l’avancée de ce chantier titanesque, avec Alexandre Villatte, directeur général adjoint d’Euratlantique, et Marion Le Fur, responsable de la communication. Où en est-on des projets de la rue Bordelaise et de l’aquarium ?
Alexandre Villatte : Ce sont des projets plutôt bien accueillis, même s’il y a eu sur l’aquarium une pétition, car des gens ont pensé qu’on allait y mettre des dauphins alors que ce sera un projet axé autour des outils numériques, et qu’il n’y aura quasiment pas de bassin d’eau.
Marion Le Fur : Le terme aquarium a pu faire peur, mais ce sera plutôt un musée présentant les écosystèmes marins. D’autres projets sont-ils en train de se concrétiser ?
A.V. : Il va y avoir la réalisation du quartier Armagnac-Sud : il s’agit de friches ferroviaires que la SNCF abandonne d’ici la fin de l’année. Cet ensemble s’organisera autour d’un jardin central – à l’échelle d’un gros square parisien – qui va venir irriguer tous les immeubles autour. Cela concerne 1000 logements, avec des bureaux, une école et une école d’ingénieurs. Sur le jardin de l’Ars, il avait été évoqué l’implantation d’un musée. C’est toujours d’actualité ? A.V. : On est en plein dedans. C’est comme l’aquarium, c’est un projet compliqué car il faut trouver le bon équilibre entre les investissements et le prix du ticket d’entrée. La thématique à laquelle nous réfléchissons n’est pas encore exploitée en France à ce jour.
« Le terme aquarium a pu faire peur, mais ce sera un musée présentant les écosystèmes. »