Pas de douche froide pour «Le Grand Bain» de Lellouche
Festival de Cannes Gilles Lellouche a reçu un accueil triomphal en présentant sa comédie
Ils étaient tous là ou presque. A l’exception notable de Benoît Poelvoorde, toute l’équipe du Grand Bain a accompagné Gilles Lellouche à la conférence de presse de cette réjouissante comédie. Mathieu Amalric, Philippe Katerine, Guillaume Canet, Leïla Bekhti et Marina Foïs, complices, avaient reçu un accueil enthousiaste lors de la projection presse de la veille.
Des comédiens « gainés »
L’humour était bien entendu de mise, tandis que réalisateur et comédiens parlaient de cette fantaisie, où un groupe d’hommes un brin paumés et peu entraînés se lancent dans la natation synchronisée masculine. « Je voulais leur faire pratiquer une discipline qui les fragilise et les oblige à être solidaires », explique Gilles Lellouche, qui ne joue pas dans son film parce qu’il « ne se voyait pas diriger Le Grand Bain en slip ». Les comédiens ont dû s’entraîner sérieusement pour être crédibles au moment des ballets aquatiques. « Nous nous sommes gainés », plaisante Philippe Katerine. Bien que les héros du film soient principalement masculins, Gilles Lellouche a écrit deux beaux rôles de femmes. « De toute façon, je ne pense qu’à moi, alors je ne me sens jamais en minorité », s’amuse Marina Foïs. Tous tressaient les louanges de leur réalisateur, Gilles Lellouche. « Il a une autorité naturelle », souligne Philippe Katerine. Gilles Lellouche avoue s’être bluffé lui-même. « C’est la première fois de ma vie que je “m’auto-étonne”, admet-il. Je ne me connaissais pas cette puissance de travail. » Il fait en tout cas montre d’un joli talent de cinéaste, que les spectateurs découvriront en salles le 24 octobre. De notre envoyée spéciale à Cannes, Caroline Vié