20 Minutes (Bordeaux)

Reconversi­on

Votre projet est réfléchi et votre entourage vous soutient. Alors n’hésitez plus à franchir le pas et à changer de métier

- Lise Garnier

Quitter son job et tout recommence­r ? Les Français y songent. Dans un sondage réalisé par le groupe AEF en novembre 2017, 64 % des personnes interrogée­s disent avoir pensé à se reconverti­r et près d’un tiers a déjà franchi le pas. Se reconverti­r, c’est prendre un nouveau départ et « on ne doit pas le voir comme un échec, mais comme une étape », lance Carine Hahn, coach de vie et psychanaly­ste. Pourtant, 38 % des sondés qui pensent à la reconversi­on expliquent ne pas savoir par où commencer.

« L’offre de formations pour les profession­nels a doublé ces cinq dernières années. Elle se diversifie et s’adresse à de plus en plus de profils », affirme Arnaud Maynadié, fondateur de Talenvia, cabinet de conseil en orientatio­n. Un vaste choix où il est parfois difficile de se retrouver. C’est pour cette raison qu’« il est important de savoir où l’on va, de rencontrer des gens, de recueillir des témoignage­s pour se donner du courage et enfin de connaître son marché, explique le spécialist­e de l’orientatio­n. Se reconverti­r est un projet entreprena­nt. Avant de se lancer, il est préférable de faire des économies sur au moins deux ans. Le soutien de l’entourage est également essentiel. »

Un nouveau souffle à sa vie

Choisir une nouvelle voie, c’est parfois accepter de retourner à l’école avec des plus jeunes que soi. « Le déroulé de la formation reste opaque et peut faire peur. On constate une réticence à aller vers des formations partagées avec des étudiants, car les profession­nels ne se sentent pas forcément à leur place. Pour faire face, je conseille de visiter les centres et de contacter les anciens, notamment via les réseaux profession­nels », explique Arnaud Maynadié. Le fondateur de Talenvia se veut optimiste et affirme qu’en se formant à autre chose le candidat va « faire des rencontres et bénéficier d’un nouvel élan personnel. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter ». Aux yeux de Carine Hahn, « pour se rapprocher de son objectif, chacun doit se donner le temps de construire sa reconversi­on ». En s’appuyant sur ses expérience­s passées.

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Une bonne dose de confiance aide à se lancer et à réussir sa reconversi­on.

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