Le nouveau court 18 se fait un nom à Roland-Garros
Le tout nouveau court 18 attire les foules et séduit les joueurs
C’est l’une des attractions de cette 117e édition de Roland-Garros : le court n° 18, inauguré cette année. « C’est le quatrième court de Roland-Garros en termes de capacité », précise le directeur du tournoi, Guy Forget. Un terrain enterré, de 2200 places, avec des tribunes en dur et une coursive permettant aux gens de se balader autour du bijou, quand les curieux ne s’y agglutinent pas pour créer un gradin debout. Les spectateurs ont compris et se pressent devant l’écrin. 20 Minutes a décidé de squatter le court et de sélectionner les trois plus belles ambiances de match.
Barrère-Albot, la découverte. Premières impressions aux abords de l’arène : le public paraît très proche des joueurs et l’espace entre chaque spectateur est proche de zéro. «On se sent à part, comme coupé du reste de Roland », se réjouit Clément, un habitué du tournoi parisien. Le public a donné de la voix pour Barrère, battu par le Roumain malgré deux sets d’avance. Mais le Français a pris son pied : «Ce court est vraiment sympa, j’étais content ici. Il peut y avoir une très belle ambiance dessus.»
Verdasco-Nishioka, l’expérience. Si ce ne sont pas des Français, qui aller voir sur le court 18 ? Guy Forget dresse le portrait du joueur parfait : «Une tête de série numéro 16, ou le 40e mondial, pas assez connus pour être sur les courts principaux. » Pas mal, mais nous, on a une meilleure suggestion : Fernando Verdasco. L’homme pour qui un match en trois sets gagnants n’a de sens que si l’on dispute le nombre maximal de manches, l’homme qui court, qui frappe fort, qui souffre et finit par gagner. Le Japonais, lâché par son corps dans le dernier set, est sorti du court sous les vivats de la foule.
Simon-Basilashvili, la folie. Pour Gillou, il n’y a pas photo : « Ce court est vachement mieux que le 1 [où il devait évoluer].» Lundi, le Français a pris sa revanche face à celui qui l’avait éliminé l’an passé. Le tout dans un véritable chaudron. C’est, jusqu’ici, la meilleure ambiance enregistrée de ce Roland. « Dans les passages plus durs, ça aide d’avoir les gens qui encouragent et qui font sentir à l’autre qu’ils sont présents, a réagi Simon. C’est un bon court pour ça. » Vivement les prochaines joutes.