Stupeur à Liège
Trois personnes, deux policières et un automobiliste, ont été tuées à Liège, mardi. Le meurtrier, Benjamin H., radicalisé et fiché, a été abattu par les forces de l’ordre.
L’horreur en Belgique. Un homme a tué trois personnes, ce mardi, à Liège, en leur tirant dessus. Parmi les victimes, deux policières et un homme de 22 ans qui se trouvait dans une voiture. La fusillade ferait suite à un contrôle de police qui a mal tourné. Vers 10 h 30, l’assaillant « porteur d’une arme blanche, a pris en filature deux policiers », a indiqué à la presse le procureur du Roi. « L’objectif de l’assassin était de s’en prendre à la police », a déclaré Christian Beaupère, chef de corps de la police de Liège. Les deux agentes ont été « poignardées sauvagement – et le mot est faible – dans le dos », a-t-il ajouté. L’auteur s’est alors emparé des armes à feu des deux membres des forces de l’ordre avant de s’en servir contre elles. Le passager d’un véhicule a également été touché. Le tireur s’est ensuite réfugié au rez-de-chaussée d’un établissement scolaire, le lycée Waha. « Aucun enfant n’a été blessé », précise le parquet. L’homme a alors pris en otage deux femmes travaillant dans le lycée, s’abritant derrière elles à l’arrivée des policiers du peloton anti-banditisme, avant de sortir en tirant sur les forces de l’ordre. Les policiers ont répliqué et l’ont abattu. Les otages n’ont pas été blessées. Le bilan est lourd. Les deux policières tuées étaient âgées de 45 et 53 ans. L’une d’entre elles était la mère de jumelles âgées de 13 ans, déjà orphelines de leur papa, a indiqué Christian Beaupère. Le passager de la voiture qui a été tué est un jeune homme de 22 ans. Il étudiait à la Haute Ecole de Liège et devait devenir instituteur dans les prochaines semaines, a expliqué le maire de la ville, Willy Demeyer. Le tireur est également décédé. En outre, quatre policiers du peloton anti-banditisme de la ville, qui ont abattu le tireur, ont été blessés aux jambes, dont l’un grièvement.
Selon La Libre Belgique, l’auteur des faits, Benjamin H. (lire ci-contre), aurait crié « Allahou akbar » avant d’être abattu. Au regard de ces éléments, le parquet fédéral a décidé de « fédéraliser » le dossier et une enquête a été ouverte pour « infraction terroriste ».
Deux femmes travaillant dans un lycée ont été prises en otage.