Le candidat de Trump promet de tenir bon
Sûre d’elle à « 100 % », malgré sa voix tremblante, l’universitaire Christine Blasey Ford a accusé jeudi, en public et sous serment, le candidat de Donald Trump à la Cour suprême d’avoir tenté de la violer en 1982. Brett Kavanaugh a ensuite pris la parole, se défendant vigoureusement. Visiblement très en colère, parfois submergé par l’émotion, le magistrat conservateur de 53 ans a estimé que son processus de confirmation était devenu « une honte nationale ». « Ma famille et ma réputation ont été détruites à jamais », a-t-il affirmé. Dénonçant un «coup monté» politique, il a clamé son innocence et assuré : «Personne ne me fera me retirer.» Brett Kavanaugh joue gros, à une époque marquée par une prise de conscience des dommages infligés aux femmes par les violences sexuelles. Le président Trump a fait savoir qu’il pourrait renoncer à son candidat et lui chercher un remplaçant si son accusatrice parvenait à le convaincre.
Certes, des documents inquiétants ont été retrouvés dans les affaires de Lofti S. et de ses deux fils au moment de leur arrestation à la frontière syro-turque, en mai 2015 : deux manuels de confection d’engins explosifs, de la documentation sur le pilotage d’avion… Mais aucun projet d’attentat aux contours définis n’a pu être mis au jour par les enquêteurs. D’où la comparution en correctionnelle,