Un institut de beauté qui répare les traumatismes
Un institut solidaire ouvre ses portes en octobre à Bordeaux
A L’Autre institut, on pense que prendre soin de soi est un sujet sérieux. Les prestations (massages, soins du corps, pose de vernis...) doivent permettre aux personnes vulnérables (victimes d’accidents de la vie, de pertes d’emploi, de longues maladies, de violences conjugales...) de progresser dans la reconquête de leur estime d’elles-mêmes, indispensable à tout autre projet. L’association Princ’ESS (« ess » pour économie sociale et solidaire) réunies des femmes bénévoles à l’origine du projet L’Autre institut, dont l’ouverture est programmée fin octobre, au 11, cours LouisFargue, à Bordeaux.
«Il y a une articulation entre un institut de bien-être classique et des soins adaptés, réalisés par des socio-esthéticiennes diplômées, pour une revalorisation de personnes fragiles», explique Annabelle Tallet, présidente de l’association Princ’ESS. L’activité classique de l’institut permet de proposer des soins adaptés à ce public vulnérable, pour une contribution comprise entre 2 € et 5 €. « Pour tenir, au moins au démarrage, il nous faudra 80 % de clients “ordinaires” et 20 % de bénéficiaires pour les soins adaptés », précise la présidente.
Une demande de conventionnement a été réalisée par l’association pour recruter du personnel en insertion et à terme, il y aura trois employés au centre de beauté dont deux en insertion. «Notre métier c’est de favoriser l’inclusion sociale et professionnelle des individus », rappelle Annabelle Tallet. Des soins sont en prévente sur la plateforme de financement participatif: jadopteunprojet.com