Martin Weill
« Mon émission reste dans la même famille que “Quotidien” »
Cela faisait plusieurs mois qu’on ne l’avait pas vu sur le petit écran. Martin Weill revient sur TMC mardi à 21 h avec une émission qui porte son nom. Pour la première de «Martin Weill», le journaliste globe-trotteur s’est intéressé aux « nouveaux gourous ».
Sauf erreur de notre part, vous n’êtes pas parti de « Quotidien »…
Eh bien non ! Là, on travaille sur cette nouvelle émission qui nous prend beaucoup de temps. Ça reste dans la même entreprise, la même famille que « Quotidien ».
Cette émission de reportages à votre nom, c’est une promotion pour vous ?
Je ne sais pas, c’est une belle marque de confiance en tout cas. Il y avait l’envie de faire des sujets un peu plus longs – entre vingt et vingt-cinq minutes – de changer leur réalisation. On s’est interrogé sur la meilleure forme à donner à tout ça et on s’est dit qu’on allait le faire, en prime, incarné. L’émission porte votre nom. Vous vous êtes préparé à être taxé de mégalo sur les réseaux sociaux ?
On en a discuté avec la chaîne et, pour être tout à fait franc, ça nous faisait aussi un peu marrer. J’espère ne pas être un mec complètement mégalo ! (Rires.) Il faut vraiment prendre le titre de l’émission comme une invitation à découvrir les choses ensemble. Pourquoi avoir choisi le thème des « nouveaux gourous » pour la première ?
Ce qui nous intéresse, c’est de parler de notre société et de ses obsessions. Il y a un constat simple, il suffit d’allumer la télévision pour s’en rendre compte : on ne va pas bien. Là-dessus viennent se greffer des gens qui ont compris ça mieux que personne, qui vous disent : «T’es malheureux? Je vais te donner la solution.» Cela paraît simple, mais ça marche à fond. La plupart de ces nouveaux gourous ne sont pas dans des organisations sectaires. Ils agissent dans la légalité, ou sur la ligne entre légalité et illégalité. Propos recueillis par Fabien Randanne