«Un cadeau qu’il ne faut pas gâcher»
Quatre ans après le sacre européen de Sofia, les volleyeurs français partent à la reconquête du continent, ce jeudi, devant leur public de Montpellier, Nantes et Paris, pour effacer leurs échecs aux trois dernières compétitions internationales, et regagner de la confiance pour la qualification olympique. Car, aussi bizarre que cela puisse paraître, les tournois internationaux de volley ne qualifient aucune équipe pour la compétition reine, les JO.
Des hauts et des bas
D’ici à la fin septembre, les coéquipiers d’Earvin Ngapeth devront donc se concentrer sur un seul objectif : rallier Paris pour les demi-finales et la finale. « Une grosse compétition en France, ce n’est pas que nous qui l’attendons, mais tout le volley français, explique le joueur du Zenit Kazan, en Russie. Après, il ne faut pas que ça prenne le pas sur l’objectif. Ce n’est pas un aboutissement. Derrière il y a les Jeux. C’est comme un cadeau, mais il ne faut pas le gâcher, c’est trop beau. »
Lors des sept dernières années, le volley tricolore a connu de belles émotions, avec une année 2015 exceptionnelle : victoire en été en Ligue mondiale au Brésil, et surtout le premier titre européen en Bulgarie. Mais, depuis, il y a eu les échecs des Jeux de Rio en 2016. C’est avec ces hauts et ces bas à l’esprit que les Bleus se présentent ce jeudi à Montpellier, quelque peu diminués par les blessures de Trévor Clévenot, mais surtout d’Earvin Ngapeth, touché aux côtes et ménagé pour les trois premiers matchs de groupe. Le chemin vers le titre sera long.