« Il n’y a rien de plus beau que de faire grandir le SCO »
Surprise de Ligue 1, Angers, avec affronte le PSG samedi
«Le classement attire plus les médias…» Pierrick Capelle sourit de la notoriété soudaine de son club. Avant le déplacement d’Angers (2e de L1) à Paris samedi, le milieu de terrain se confie sur la méthode du SCO, en train de devenir un exemple en France.
Est-ce surprenant de retrouver Angers en dauphin du PSG ?
Ce n’est pas la bonne question. C’est plus : « Est-ce surprenant, après les contenus de matchs qu’on propose, de nous voir en haut de l’affiche?» Et là, non, ce n’est pas surprenant. On n’a volé aucun point. Notre objectif, c’est d’engranger le maximum de points pour se maintenir le plus vite possible.
Ne parler que de maintien, n’est-ce pas un peu lassant ?
Ça va avec l’évolution du club. On est jeunes, on n’a que quatre ans en L1 et on n’a pas un gros budget [30 millions d’euros]. Ça ne serait pas en adéquation avec ce qu’on peut faire sur le terrain et l’évolution du club que d’annoncer autre chose que le maintien. Il faut fonctionner par étapes. Il n’y a rien de plus beau que de maintenir et faire grandir un club comme le SCO.
Vous êtes la meilleure attaque de L1. Elle est loin, l’image de la formation qui bétonne…
Il faut être réaliste, c’était l’image qu’on avait à notre arrivée en L1 en 2015 et ce qu’on dégageait. Notre jeu était basé sur une très bonne défense, on marquait peu, mais on encaissait peu de buts. Depuis, on a évolué, le groupe a progressé. En gardant l’ossature du début, les dirigeants ont amené des éléments de qualité supplémentaire. N’aimeriez-vous pas, parfois, avoir plus de pression, plus de lumières et de caméras braquées sur vous ? Les caméras et lumières sont braquées sur les grands joueurs. Et en L1, il y en a beaucoup. Ils sont forcément dans les grands clubs. Mais, nous, à Angers, on n’est pas mal lotis avec notre quota de médias. On continue notre chemin, à construire notre club. Peut-être que, dans dix ans, on parlera du SCO comme d’un grand club de Ligue 1. En attendant, Angers est très bien où il est.