«Des acteurs devant la porte des éditeurs de jeux video »
Jeux vidéo L’acteur Jon Bernthal incarne le méchant dans «Ghost Recon Breakpoint»
Au dernier salon E3, la conférence d’Ubisoft était acquise aux licences Tom Clancy. Comme « Ghost Recon Breakpoint», jeu de tir tactique à monde ouvert, sorti vendredi dernier, avec Jon Bernthal en tête d’affiche. Plus connu en tant que Punisher ou Shane dans « The Walking Dead », l’acteur confirme le goût de Hollywood pour le jeu vidéo, après les performances de Joseph Gordon-Levitt (« Beyond Good and Evil 2 ») et Elijah Wood («Transference ») l’année dernière, ou Keanu Reeves pour « Cyberpunk 2077 ». 20 Minutes l’a rencontré.
Comment le projet « Ghost Recon Breakpoint » s’est-il présenté ? Comme n’importe quel autre rôle. Je ne suis pas vraiment gameur, mais j’avais déjà participé à des jeux vidéo au début de ma carrière. Mais jamais quelque chose de cette envergure. J’ai rencontré des gens passionnés, investis, avec une super réputation et un super projet. Votre personnage est-il un simple antagoniste ou un antihéros ?
Les joueurs se diront peut-être que c’est le méchant, mais c’est mon boulot de croire en sa cause. Le Major Cole D. Walker était lui-même un Ghost, il a acquis les mêmes capacités, mais sa mission et son état d’esprit sont différents. C’est ce qui le rend dangereux. Tourner un jeu vidéo est-il différent d’une série ou d’un film ? L’investissement est le même, il s’agit de saisir un moment parfait, de le jouer et le chorégraphier au mieux. La différence est que tu n’as le droit qu’à une seule et longue prise. Si tu te trompes, que tu es mal placé, la prise n’est pas bonne, tu dois tout recommencer. Keanu Reeves est aussi dans un jeu, « Cyberpunk 2077 ». Il se passe quoi ? Il se passe la même chose qu’avec les séries télé : des personnages créent une intimité avec les spectateurs. Je ne suis pas surpris que Keanu fasse de même. Si vous voulez mon avis, de plus en plus d’acteurs vont frapper à la porte des éditeurs de jeux.