Il y a de quoi se Bercy d’illusions
Le Masters 1000 parisien commence ce lundi entre incertitudes et promesses
C’est lundi, c’est Bercy, c’est Marc Maury! L’indéboulonnable speaker va encore enchanter le Masters 1000 de Paris, un tournoi qui s’annonce plus prometteur que d’habitude. Car, après le fiasco tricolore la saison dernière (aucun Français en 8e de finale), on mise beaucoup sur Gaël Monfils. S’il peut affronter son compatriote Benoît Paire dès le deuxième tour, le Parisien est toujours dans la course au Masters de Londres et devra pour cela aller loin à Bercy. Une source de motivation supplémentaire, surtout si Roger Federer décide de faire l’impasse au dernier moment.
Vainqueur du tournoi de Bâle, dimanche, le Suisse pourrait décider (une nouvelle fois) de snober le tournoi parisien pour éviter tout rhumatisme avant le rendez-vous des Maîtres. Un peu comme
Rafael Nadal. Le Majorquin, qui est dans la partie de tableau de Federer, n’a plus joué depuis son sacre à l’US Open et a pour « objectif d’être à 100 % mercredi », pour son entrée en lice. Ces doutes pourraient profiter aux seconds couteaux. Après Jack Sock (en 2017) et Karen Khachanov (en 2018), on se demande qui pourrait créer la surprise. Même s’il s’est perdu en Grand Chelem, Alexander Zverev a retrouvé son niveau de jeu et Bercy lui offre l’occasion d’arriver en pleine bourre au Masters, dont il est le tenant du titre.
L’une des révélations de l’année, Matteo Berrettini, doit aussi conserver sa place pour le Masters et pourrait créer la surprise à Paris. Mais l’Italien de 23 ans se retrouve dans une partie de tableau compliquée : Khachanov en 8e, Nadal en quart, et peut-être Federer en demie. Voilà des projections qui permettent à Gaël Monfils de rêver.