Paris a vécu une fin de soirée de folie à Madrid (2-2)
Mené 2-0, le PSG a ramené un nul de Madrid (2-2) et est assuré de terminer premier de sa poule
Longtemps impuissant et fébrile, le PSG a arraché un match nul heureux sur la pelouse du Real Madrid (2-2), mardi, grâce à deux buts inscrits en deux minutes. Un résultat qui permet au club parisien de s’assurer la première place de son groupe, mais qui n’empêche pas les questions en vue de la suite de la Ligue des champions.
V Le choix raté de Tuchel. A trois ou à quatre devant ? Le coach allemand avait longuement évoqué ce dilemme, lundi. Finalement, il a décidé de laisser Neymar sur le banc au coup d’envoi, et les faits lui ont donné tort. Incapables de mettre de la vitesse au cours d’une première période d’une pauvreté sans nom, les Parisiens se sont relevés après l’entrée du Brésilien à la pause. Ça n’a pas été éclatant, loin de là, mais ils ont pu jouer un peu plus haut sur le terrain. Cette rencontre de prestige sans gros enjeu mathématique était un laboratoire parfait. Les deux périodes de son équipe donneront à Tuchel de quoi réfléchir pour la suite.
V Un état d’esprit à géométrie variable. Le pire dans tout ça, c’est que les Parisiens n’ont même pas pu compter sur leur milieu renforcé pour ne pas subir en début de match. Battus dans les intentions, à chaque impact, ils n’ont évité de prendre une valise que grâce à la bonne demi-douzaine d’arrêts de Navas. On aurait bien crié au scandale sur la décision de l’arbitre de revenir sur son choix d’exclure Courtois et de siffler penalty après un contact avec Icardi, juste avant la mi-temps, mais les Parisiens ne le méritaient même pas. Finalement, ce sont deux contres, conclus par Mbappé, après un raté de Varane, et Sarabia, qui ont permis aux Parisiens de s’en sortir par miracle dans les dix dernières minutes (81e et 83e). Au moins, il y aura quelque chose à sauver de cette soirée.
V Benzema a régalé. Le numéro 9 des Merengue vaut un paragraphe à lui seul. Toujours aussi juste, le Français a inscrit un doublé qui aurait dû permettre à son équipe de l’emporter (17e et 79e), histoire de fêter comme il se doit sa 100e titularisation en Ligue des champions. C’est une certitude, il entre cette saison parmi les meilleurs joueurs de l’histoire du Real Madrid.