Face à Leipzig (2-2), Lyon arrache sa qualification
Mené 0-2, Lyon s’est qualifié pour les 8es de la Ligue des champions grâce à un nul face à Leipzig (2-2)
A la pause, on s’apprêtait à assassiner Rudi Garcia et ses choix, à tacler des starlettes sans envie et l’inconstance de Depay. Et puis, l’OL, un temps 4e et éliminé de toute compétition européenne – Benfica ayant dominé le Zénith (3-0) –, a finalement redressé la barre en seconde période, obtenant face au RB Leipzig un nul synonyme de ticket pour les 8es de finale de la Ligue des champions.
Une première période cataclysmique. En conférence de presse d’avant-match, Rudi Garcia avait appelé le public à enflammer le Parc OL et son équipe à mettre de la folie. Si les supporteurs l’ont en partie entendu, ses joueurs ont en revanche livré une première période d’une rare indigence. Cueilli à froid par un penalty de Forsberg (9e) après une faute de Lopes, l’OL a sombré à la 33e avec un second penalty de Werner, après une charge de Tousart. Devant des Allemands supérieurs techniquement, les Lyonnais ont offert un festival de maladresses.
Une remontada inespérée. L’OL n’avait inquiété le gardien de Leipzig, Gulacsi, qu’en fin de première période, avec une frappe déviée de Dembélé sur la barre. Mais les Gones sont revenus animés de meilleures intentions après la pause. Et la lumière est venue d’Aouar, l’un des rares Lyonnais satisfaisants en première période. Le petit milieu offensif a sonné la révolte d’une superbe frappe enroulée (50e). Et après plusieurs occasions des deux côtés, dont un énorme sauvetage de Rafael, c’est Depay qui a inscrit le but libérateur à huit minutes du terme du match.
Des Lyonnais à deux visages. Catastrophiques avant la pause, à l’image d’une charnière défensive enchaînant les relances ratées, d’un Tousart hors du coup et d’un duo Depay-Dembélé inoffensif, les Lyonnais se sont réveillés ensuite, gagnant plus de duels au milieu du terrain et enchaînant enfin les combinaisons offensives. Mais il faudra montrer autre chose en huitième de finale pour espérer faire mieux que de la figuration.