«“Camping Paradis” est une entreprise qui tourne bien»
«Camping Paradis» Le comédien Laurent Ournac devient l’ambassadeur de véritables campings
Sortez les tongs et installez votre serviette devant votre télé. Vous êtes prêt pour regarder l’épisode inédit de Camping Paradis, diffusé ce lundi à 21h05 sur TF1. Laurent Ournac, qui réalise cet opus, porte la série depuis quatorze ans. Il revient sur cette aventure à l’heure où des campings franchisés au nom de la série ont ouvert leurs portes.
Pour la troisième fois, vous enfilez la casquette de réalisateur. En quoi est-ce important pour vous ?
C’est une façon de m’investir davantage dans la série. Quand on tourne depuis de longues années avec le même rôle, la même chemise, il faut garder la fraîcheur des premiers épisodes. Je trouvais que c’était une bonne façon de sortir de la routine, de m’investir différemment auprès des équipes. D’un point de vue pragmatique, je pense aussi à l’avenir.
En marge de la série a été créée une franchise de véritables campings Paradis. En quoi cela consiste-t-il ? Dans chaque établissement, on retrouve les décors modernisés de la série. Ce n’est pas juste de la déco, mais une vraie supérette, une vraie scène, un vrai bar, un vrai restaurant. Il y en a une douzaine. Certains sont au bord de la mer, d’autres plus dans les terres. Ce ne sont pas des campings musées à la gloire de la série. Mais on utilise le nom pour offrir une culture commune. Quel rôle avez-vous en tant qu’ambassadeur ?
Je suis leur égérie. Comme je représente la série depuis quinze ans, c’était cohérent d’en être l’image. Je participe aussi à une réflexion sur la philosophie des Camping Paradis, même si je ne suis pas un spécialiste du tourisme. On met en parallèle nos idées pour des soirées d’animation, des thèmes. Au bout de tant d’années, ne ressentez-vous pas l’envie de quitter votre personnage de Tom Delormes ? Je n’ai pas envie de partir. Des familles se créent au bout de quinze ans. On travaille avec les mêmes comédiens, les mêmes réalisateurs, la même équipe, c’est aussi une petite entreprise qui tourne. On a envie que ça dure le plus longtemps possible, parce qu’on prend plaisir à fabriquer cette série de façon artisanale et en marge de ce qui se fait.