La captation digne d’un concert du duo The Pirouettes
Le duo The Pirouettes explique son choix de transformer son concert de ce mercredi au Trianon en spectacle en ligne
The Pirouettes retombent sur leurs pieds. Le duo pop, qui devait se produire en concert ce mercredi au Trianon, à Paris, a décidé de maintenir cette date et de le transformer en spectacle en ligne*. Léo Bear Creek et Vickie Chérie expliquent à 20 Minutes comment ils ont préparé leur performance et évoquent leur dernier opus, Equilibre.
Avez-vous hésité à reporter votre concert ?
Léo : On l’avait déjà repoussé deux fois à cause du Covid-19 et, comme l’album vient de sortir, on ne voulait plus décaler. Ce sera donc une captation en ligne. Vickie : On l’a conçu comme un concert avec un public. Le set que l’on va faire durera une heure. Il y aura une scénographie, beaucoup de lumières. On a beaucoup travaillé sur la performance humaine et la chorégraphie.
Ce concert vous permet-il de combler en partie votre manque de la scène ? Léo : On a eu l’expérience d’une captation, récemment, pour un concert au profit du Secours populaire, et ce n’est clairement pas pareil. Tu as l’impression qu’il n’y a pas de pression. Mais dès que les caméras tournent, l’adrénaline monte d’un coup. Vickie : Cela va être super, mais c’est un challenge. Quand on sort un album, ça donne envie de partir en tournée, de voir les gens, leurs réactions. Léo : On a une relation forte avec notre public, surtout à Paris. A chaque fois, les concerts sont assez grandioses. Ce sera un vrai manque, mais l’exercice est marrant.
Votre troisième album, Equilibre, est sorti début février. Vous l’avez conçu alors que vous n’étiez plus en couple… Léo : La séparation est au centre de l’album. On a toujours été très directs dans nos textes, on a toujours parlé de nos relations personnelles, et c’était marrant de continuer à le faire une fois séparés.
Vickie : On ne procède plus de la même façon. C’est logique. On ne chante plus à l’unisson, chacun s’exprime de son côté.
En cas de désaccord, c’est plus compliqué de faire des concessions ? Léo : L’équilibre était notre défi. Artistiquement, on est très souvent d’accord. Quand on n’aime pas, on le dit. Et on ne prend pas forcément de pincettes, ce qui peut nous jouer des tours, mais cela n’a pas été plus compliqué que sur nos précédents albums.