Enquête ouverte après des violences contre des militants de la CGT Défilé du 1er-Mai
Un peu partout en France, les manifestations du 1er-Mai ont été perturbées par des casseurs. Au total, 56 personnes ont été interpellées samedi, a fait savoir le ministère de l’Intérieur, qui a recensé 106 650 manifestants en France (170 000 selon la CGT). A Paris, la CGT a été ciblée par « un important groupe d’individus (…) qui ont fait usage d’une extrême violence à l’encontre des manifestants », écrit-elle dans un communiqué. Le syndicat déplore 21 blessés dont 4 graves. Contacté par 20 Minutes, le parquet de Paris indique avoir ouvert dimanche une enquête des chefs de violences volontaires en réunion et dégradations en réunion.
Un cortège pourtant encadré
Environ 5000 policiers et gendarmes étaient néanmoins mobilisés pour encadrer la manifestation qui s’est élancée samedi de la place de la République. Selon Benjamin Amar, délégué syndical à la CGT du Val-de-Marne, ce sont des militants de l’ultradroite qui les ont attaqués « durant cinquante minutes », sans que les forces de l’ordre, qui les bloquaient, interviennent.
Dans un communiqué, la préfecture de police se défend en indiquant que les véhicules de la CGT qui ont été « la cible de nombreux jets de projectiles par une foule hostile » s’étaient engagés « sur la mauvaise sortie ». La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a condamné « très fermement » les incidents ayant émaillé certains défilés.