20 Minutes (Bordeaux)

A Nice, «on retrouve un peu de sens»

- A Nice, Elise Martin

Depuis mardi, il n’est «plus obligatoir­e de porter le masque dans les espaces verts urbains (parcs, jardins et espaces aménagés en bord de cours d’eau) et du littoral (plages) et aux bords de plan d’eau (étangs, lacs et pièces d’eau des bases de loisirs) », a annoncé le préfet des Alpes-Maritimes samedi. A Nice, assise face à la mer, Hiba, 23 ans, n’a jamais porté le bout de tissu, seulement « dans les supermarch­és » : « L’avoir en étant à l’air libre pour profiter de la mer, je trouvais ça ridicule. Aujourd’hui, on retrouve un peu de sens.»

Un peu plus loin, Nicole, son mari et sa petite-fille profitent de cette « liberté», même si la septuagéna­ire a gardé son masque sous le menton : « C’est une époque où il n’y a pas trop de monde, et où de plus en plus de personnes sont vaccinées, alors c’est compréhens­ible qu’on puisse enlever le masque. Après, la liberté reste restreinte. C’est normal si le masque est utile dans des endroits où la promiscuit­é est plus importante. »

«Il faut rester très prudent»

Dans les parcs, au milieu des jeux pour enfants, les masques sont toujours sur le nez des passants. Brigitte et Annie, retraitées, assises sur un banc, commentent : « Le problème, avec des espaces comme ceux-ci par rapport à la plage, c’est qu’il y a une plus grande densité de population. Il faut rester très prudent. Mais cette crise sanitaire nous a permis d’être plus précaution­neux. Même sans y être obligées, on garde ces réflexes. »

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