Prudence est mère de signature
Une avocate donne les points à surveiller à tout prix avant de signer son CDD saisonnier pour être protégé et justement rémunéré
Ils ont eu chaud. Avec le déconfinement, les travailleurs estivaux vont pouvoir dès le 30 juin retrouver le chemin des jobs éphémères. Histoire de s’engager en toute confiance, Salomé Raffoul de Comarmond, avocate au barreau de Paris, spécialisée en droit du travail, rappelle à quoi doit ressembler un CDD saisonnier.
« Avant toute chose, il est essentiel de s’assurer que le contrat fait mention d’une période d’essai. » En effet, sans la présence de cette dernière, il est convenu, de fait, qu’elle n’existe pas. « En d’autres termes, le salarié ne sera pas en capacité de se rétracter si le job ne lui convient pas. » Attention, concernant le CDD saisonnier, la période d’essai ne peut excéder un jour par semaine de travail prévue et doit être rémunérée normalement. Le contrat du saisonnier doit également faire apparaître le versement d’une prime de précarité. « Cette prime a pour but d’indemniser le salarié de la précarité sociale dans laquelle il risque de se trouver à la fin de son contrat de travail. » Cette dernière, qui représente 10% du salaire brut, ne sera donc pas versée si elle n’apparaît pas au contrat.
Quatre cas de rupture
Avant de s’engager contractuellement pour une saison, il faut également
Encourager un adolescent à prendre un job d’été, pour Virginie Limousin, coach parentale, rien de plus simple. Tout d’abord, il faut comprendre les raisons qui vous poussent à le faire travailler : « Est-ce que je souhaite qu’il trouve s’assurer que le contrat se nomme bien contrat à durée déterminée, et comporte une durée minimale ou, a minima, une date de fin. « Sans cette mention, le CDD peut être reconnu comme étant un CDI. » Enfin, le salarié doit s’assurer que son CDD stipule bien les modalités de rupture du contrat. « En droit du travail français, un contrat à durée un job pour faire bien devant nos voisins ou pour qu’il se confronte au monde du travail? » Il s’agit ensuite de trouver les mots. « On évitera “tu dois” et “il faut”. Je conseille d’inclure le jeune dans ce projet, et donc de privilégier la forme déterminée peut être rompu pour quatre raisons : un accord entre l’employé et le salarié, une faute grave commise par l’une des parties, un cas de force majeure (événement imprévisible et extérieur aux parties) et la signature d’un CDI par le salarié. Bref, si vous avez lu jusqu’ici, vous savez ce qu’il vous reste à lire : votre contrat. interrogative : “Qu’est-ce que tu penses de cette offre ? Quel est le job qui te ferait envie ?” L’objectif est qu’il gagne en autonomie, chose qui se construit avec du lien, du soutien et de la liberté d’action. » Au boulot!